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Nick Suzuki, capitaine du Canadien de Montréal, continue de démontrer son respect envers la communauté québécoise.
Même si ses réponses étaient brèves, Suzuki a affiché un réel effort pour s’exprimer dans la langue de Molière, insistant sur l’importance de cette démarche. « C’est important pour moi, d’abord. J’aime beaucoup Montréal et je veux me sentir à l’aise ici », a-t-il déclaré avec le sourire. Il a également tenu à remercier les partisans en soulignant : « Vous êtes les meilleurs fans au monde. »
Suzuki a profité de l’occasion pour rappeler l’honneur qu’il ressent à porter le « C » pour l’équipe la plus prestigieuse de la LNH. Confiant en l’avenir du CH, il a ajouté que la formation actuelle est jeune, talentueuse et motivée à offrir un spectacle excitant aux partisans.
Un effort apprécié par les partisans du Canadien
L’initiative de Suzuki tranche avec l’attitude de certains de ses prédécesseurs. Au fil des décennies, plusieurs capitaines et vedettes du Canadien, dont Saku Koivu, Mike Keane et même Carey Price, ont été critiqués pour leur incapacité à s’exprimer en français.
Plus récemment, l’entraîneur Randy Cunneyworth avait dirigé le Tricolore sans prononcer un mot dans la langue officielle du Québec, ce qui avait suscité un tollé médiatique.
À l’inverse, certains athlètes venus d’ailleurs ont marqué les esprits en apprenant le français, comme Bob Gainey et Ken Dryden durant la glorieuse époque des années 1970. En dehors du hockey, Gary Carter, l’ancien receveur des Expos, a également été salué pour sa volonté de s’adresser aux Montréalais dans leur langue.
Avec cette première entrevue francophone, Nick Suzuki envoie un message clair : il prend son rôle d’ambassadeur à cœur et veut s’intégrer davantage à la culture québécoise. Un geste qui ne manquera pas de renforcer son lien avec les partisans et de consolider son image de capitaine respecté et engagé.
