
Avec les départs de Joel Armia et Christian Dvorak, le Canadien de Montréal se retrouve dans l’obligation de revoir sa stratégie en infériorité numérique.
Une brèche s’ouvre donc pour offrir de nouvelles responsabilités à certains joueurs, et l’idée d’y intégrer Alex Newhook au désavantage numérique commence à circuler.
Josh Anderson, longtemps critiqué pour son manque de constance, s’est imposé comme un joueur utile grâce à son implication dans ce rôle. Alors, pourquoi Newhook ne pourrait-il pas suivre un chemin similaire? Comme l’a suggéré Tony Marinaro sur les réseaux sociaux, la question mérite réflexion.
Miser sur sa vitesse pour créer une menace
Certes, Newhook n’a pas la robustesse ni l’impact physique d’Anderson. Mais il possède une arme redoutable : sa vitesse. Capable de transformer une simple interception en échappée en quelques secondes, il peut devenir une menace constante pour les gardiens adverses. Il n’a peut-être pas le profil d’un joueur de quatrième trio, ni celui d’un pur attaquant de top 6, mais il pourrait trouver sa niche dans un rôle à la Paul Byron, reconnu pour sa capacité à générer des occasions offensives même en infériorité.
Libéré de la tâche des mises en jeu, où il a éprouvé des difficultés l’an dernier, Newhook pourrait se concentrer sur ce qu’il fait de mieux : couper les lignes de passe, anticiper le jeu et attaquer rapidement le filet adverse. C’est un rôle où ses qualités naturelles ressortiraient davantage que sur une deuxième vague d’avantage numérique, un poste qu’il risque de céder avec l’arrivée d’Ivan Demidov et Zachary Bolduc.
Une complémentarité naturelle avec Suzuki
Un jumelage avec Nick Suzuki, maître dans l’art de lire le jeu et de relancer rapidement, pourrait maximiser l’efficacité de Newhook. L’un apporte la vision et la précision, l’autre la vitesse et la transition explosive. Dans un désavantage numérique moderne, où la pression et l’anticipation priment sur le simple blocage de tirs, cette combinaison pourrait s’avérer payante.
Au final, les options ne manquent pas pour le CH : Suzuki, Evans, Anderson, Newhook, Veleno, Bolduc, Blais ou encore Kapanen. Mais si Alex Newhook au désavantage numérique devient une expérience durable, il pourrait non seulement prolonger son rôle dans l’alignement montréalais, mais aussi se forger une identité claire dans une équipe qui n’attend pas après personne.