
Certains y ont cru. Après avoir soulevé la Coupe Gagarine avec Kazan, des rumeurs laissaient croire qu’Alexander Radulov pourrait effectuer un retour en Amérique du Nord pour une dernière danse dans la LNH.
Une sorte de tour d’honneur pour ce joueur aussi talentueux que flamboyant, qui a toujours fait les choses à sa manière. Mais voilà : une fois de plus, « Radu » a pris tout le monde à contre-pied.
À 38 ans, il choisit plutôt de rester en Russie et de joindre les rangs du SKA de Saint-Pétersbourg, l’un des clubs les plus puissants et les plus riches de la KHL.
« Radulov aime peut-être le hockey, mais il aime aussi l’argent. Quelques jours après avoir remporté la Coupe Gagarine, les médias russes rapportent son transfert au SKA. »
– via Andrew Zadarnowski
Une décision qui en dit long.
Mais il aime tout autant les contrats dorés et le confort de jouer à domicile, dans une ligue qui lui laisse toute la liberté de briller sans compromis.
Pour plusieurs amateurs au Québec, la nouvelle est un petit pincement au cœur.
Ceux qui l’ont vu électriser le Colisée Pepsi avec les Remparts, puis tenir tête aux meilleurs de la LNH avec le Canadien en 2016, espéraient peut-être un dernier baroud d’honneur.
Mais Radulov, fidèle à lui-même, suit son instinct — et son portefeuille.
Ce départ vers le SKA rappelle que l’homme n’a jamais été un joueur comme les autres.
Capable du meilleur comme du plus imprévisible.
Alexander Radulov a connu les meilleurs moments de sa carrière avec les Stars de Dallas
En quittant Nashville prématurément pour la KHL, en revenant à Montréal le temps d’un coup d’éclat, puis en filant vers Dallas où il a connu ses sommets en carrière, Radulov n’a jamais laissé personne indifférent.
Aujourd’hui, il semble avoir fait une croix sur la LNH.
Mais le mystère Radulov persiste.
Et même si on ne le reverra sans doute plus ici, il restera pour bien des amateurs un joueur inclassable… et inoubliable.