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Le Canadien de Montréal a créé la surprise au dernier repêchage de la LNH en transigeant pour obtenir le 34e choix au total, afin de sélectionner l’attaquant russe Alexander Zharovsky.
Cette manœuvre n’était pas anodine : les Predators de Nashville, qui détenaient le 35e choix, avaient également l’œil sur le jeune talent du club de Salavat Yulaev Ufa, en KHL.
Kent Hughes et son équipe n’ont donc pas hésité à bouger pour sécuriser les droits de Zharovsky, conscient qu’un simple rang de plus aurait pu faire toute la différence. Le directeur du recrutement Nick Bobrov savait que Nashville allait probablement sauter sur l’occasion si le CH laissait passer son tour.
Une entente comme celle de Demidov est-elle envisageable?
L’excitation autour de Zharovsky a connu un nouvel élan lorsque des informations ont circulé à l’effet que son club russe serait ouvert à le libérer avant l’échéance de son contrat. Un scénario qui rappelle celui vécu récemment par Ivan Demidov. Ce dernier, repêché au 5e rang par le CH en 2024, avait pu rejoindre l’organisation plus tôt que prévu, disputant même sept matchs en fin de saison et lors des séries éliminatoires.
Selon Marco D’Amico de RG.com, qui s’est entretenu avec Viktor Kozlov — l’entraîneur-chef de Zharovsky —, le souhait de Salavat Yulaev serait de permettre à leur jeune joueur de quitter la Russie à la fin de la saison 2025-2026 pour joindre les rangs du Tricolore. Une volonté qui, si elle se concrétise, faciliterait grandement la tâche de Kent Hughes et de son équipe.
Cependant, comme le souligne Charles-Alexis Brisebois de DansLesCoulisses.com, cette ouverture pourrait aussi cacher une attente implicite de compensation. Le club russe ne serait pas contre l’idée d’un départ hâtif, mais il pourrait exiger un « bonbon » pour accepter de rompre l’entente avant terme.
