
Lors du dernier repêchage de la LNH, le Canadien de Montréal a fait preuve d’une stratégie audacieuse.
Après avoir échangé ses deux choix de première ronde pour acquérir le défenseur étoile Noah Dobson des Islanders de New York, l’équipe devait patienter jusqu’au 41e rang, en deuxième ronde, pour s’exprimer. Or, un revirement inattendu s’est produit alors qu’un joueur ciblé de longue date par la direction du Tricolore, Alexander Zharovsky, était encore disponible en fin de première ronde.
Selon les informations publiées par le journaliste Alexandre Gascon de Radio-Canada Sports, le directeur général Kent Hughes a tenté d’obtenir un choix tardif de première ronde pour mettre la main sur l’attaquant russe, initialement convoité au 16e rang. Toutefois, ces tentatives sont restées vaines. Le scénario s’est alors corsé au moment où la direction montréalaise a appris que les Predators de Nashville envisageaient de sélectionner Zharovsky au 35e rang.
Une transaction stratégique qui témoigne de la profondeur du CH
Conscients du danger, les hauts dirigeants du Canadien ont rapidement orchestré une transaction avec les Hurricanes de la Caroline. En échange des 41e et 49e choix, Montréal a obtenu les 34e et 189e sélections, s’assurant ainsi de devancer Nashville et de choisir Zharovsky en toute sécurité. Cette manœuvre ciblée démontre bien l’utilité d’un surplus de choix au repêchage : une flexibilité qui permet de manœuvrer agressivement pour sécuriser des espoirs clés.
Alexander Zharovsky est un attaquant russe talentueux, reconnu pour son instinct offensif et son flair de marqueur. Ami d’enfance d’Ivan Demidov, il possède un potentiel brut élite, mais devra travailler sur son coup de patin pour aspirer à un rôle important dans la LNH. Cette sélection, bien que coûteuse, pourrait s’avérer payante si son développement suit les attentes placées en lui.