
Le nom de Mason McTavish revient avec insistance dans les rumeurs entourant le Canadien de Montréal, alors que le malaise grandit du côté d’Anaheim.
L’attaquant de 22 ans, considéré comme une pièce centrale du futur des Ducks, n’a toujours pas signé de prolongation de contrat. Pendant ce temps, Kent Hughes analyse le dossier avec attention, à la recherche d’un centre de deuxième trio capable d’épauler Nick Suzuki.
L’arrivée de plusieurs vétérans et l’émergence de Leo Carlsson réduisent ses opportunités. Et le silence qui entoure sa situation contractuelle commence à parler de lui-même. Les Canadiens, qui n’ont pas trouvé leur deuxième centre ni au repêchage ni sur le marché des agents libres, pourraient saisir cette ouverture.
Deux avenues s’offrent à Kent Hughes : une transaction ou une offre hostile.
Cette dernière, rarement utilisée dans la LNH moderne, devient pourtant une possibilité réelle. Montréal possède l’espace salarial nécessaire, notamment grâce à la LTIR de Carey Price, et pourrait structurer une offre difficile à égaler pour Anaheim.
Un prix élevé pour McTavish?
TSN 690 rapportent que les Ducks écouteraient les offres pour McTavish. Un forfait impliquant Joshua Roy, un choix de premier tour non protégé en 2026 et possiblement Josh Anderson pourrait entrer en jeu.
« Si je suis Kent Hughes, j’appelle et je surpaie. Je donne le premier choix. Je donne Joshua Roy. Je donne ce qu’il faut. »
Mais le prix reste élevé et la concurrence s’intensifie. Dallas, notamment, serait aussi dans la course, avec Jason Robertson comme pièce d’échange potentielle.
La direction montréalaise doit agir vite. McTavish coche toutes les cases : jeune, intense, talentueux et prêt à jouer un rôle important dès maintenant. Il représenterait une solution à long terme à un problème criant dans l’alignement du CH.
Si Kent Hughes souhaite poser un geste audacieux, c’est le moment idéal. Et si l’offre hostile ne passe pas, une transaction bien structurée pourrait permettre au Canadien de frapper un grand coup.