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Carey Price échangé le 2 septembre?
Crédit nhl.com

Selon les récentes révélations du journaliste Marco D’Amico de RG Média, la direction du Canadien de Montréal serait activement engagée dans deux dossiers majeurs : l’examen d’un possible retour d’Evgeny Kuznetsov dans la LNH ― et, surtout, la recherche d’un partenaire pour céder le lourd contrat de Carey Price.

L’information, confirmée par une source proche des pourparlers, indique que Kent Hughes explore différentes avenues afin de libérer de la marge salariale avant le début de la prochaine campagne.

La pièce maîtresse de cette stratégie est le contrat de Price : une entente qui compte toujours pour 10,5 millions $ sur la masse malgré l’état de santé du gardien étoile. Le 1ᵉʳ septembre, le CH versera à Price un dernier boni de signature de 5,5 millions $. Dès le lendemain, son contrat deviendra nettement plus attrayant pour une formation à la recherche de cap hit bon marché : l’équipe acquéreuse n’aurait plus à débourser que 2 millions $ nets, dont 60 % seraient couverts par l’assurance, mais profiterait d’un impact de 10,5 millions $ sur sa masse salariale.

Pourquoi les Sharks de San Jose sont-ils en pole position ?

Toujours d’après D’Amico, les Sharks de San Jose se retrouvent au premier rang des équipes susceptibles d’absorber cette entente. Leur direction a récemment démontré un appétit pour les contrats « LTIR » à fort impact, comme en témoignent la signature de Dmitry Orlov et la réclamation de Nick Leddy au ballottage. San Jose, qui doit constamment se rapprocher du plancher salarial, verrait dans l’acquisition du contrat de Price une solution idéale : la flexibilité financière se combine à un minimum de dépenses réelles.

Kent Hughes, lui, souhaite éviter de recourir encore une fois à la LTIR hors saison pour se conformer au plafond, un mécanisme qu’il jugeait déjà peu attractif durant la période de reconstruction. Le fait que le Canadien veuille désormais lutter pour une place en séries rend cette option encore moins pertinente. En transférant le contrat de Price, Montréal disposerait d’une marge de manœuvre accrue pour consolider son alignement ou saisir des opportunités sur le marché des transactions et des agents libres.

À court terme, un échange concluant libérerait plus de 10 millions $ de cap hit, montant qui pourrait être redirigé vers d’autres besoins prioritaires : un centre de deuxième trio, un défenseur top‑4 stable, ou encore de la profondeur offensive. Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales ; le 2 septembre est désormais encerclé en rouge sur le calendrier des partisans et des observateurs, tous impatients de savoir si San Jose deviendra la nouvelle destination contractuelle de Carey Price.

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