
Repêché au 201e rang en 2019, Rafaël Harvey-Pinard a longtemps représenté l’archétype du joueur sous-estimé qui parvient à se tailler une place en raison de son éthique de travail irréprochable.
Son passage avec le Canadien de Montréal, particulièrement lors de la saison 2022-2023, avait fait naître de grands espoirs. Avec 20 points en seulement 34 matchs, le petit ailier gauche originaire de Jonquière avait conquis les partisans.
Mais le conte de fées n’a pas duré. Rattrapé par des blessures et un rendement à la baisse, Harvey-Pinard a connu une saison décevante dans la Ligue américaine avec le Rocket de Laval (19 points en 40 rencontres).
Devant cette réalité, la direction du Canadien, dirigée par Kent Hughes, a choisi de ne pas lui soumettre d’offre qualificative, le laissant ainsi devenir joueur autonome.
Le 2 juillet dernier, les Penguins de Pittsburgh lui ont offert un contrat d’un an. Un nouveau départ, certes, mais semé d’embûches.
Une lutte ardue pour se tailler une place à Pittsburgh
Selon les plus récentes projections du site spécialisé Daily Faceoff, Harvey-Pinard ne figure même pas parmi le top-12 des attaquants des Penguins en vue de la prochaine saison. C’est un signal inquiétant, surtout considérant que Pittsburgh amorce une phase de reconstruction et peine déjà avec sa profondeur offensive.
Pour le Québécois, l’enjeu est clair : briller dès le camp d’entraînement ou risquer un retour prolongé dans la Ligue américaine. À 25 ans, chaque opportunité devient cruciale pour prolonger sa carrière dans la LNH.
Malgré les obstacles, tout n’est pas perdu. Une solide préparation estivale et un bon début de saison pourraient renverser la vapeur. Les prochains mois seront déterminants pour l’ancien favori du Centre Bell.