
Depuis l’arrivée de Kent Hughes en février 2022, la culture hockey du Canadien de Montréal a radicalement changé.
Longtemps perçue comme une destination que plusieurs joueurs de la LNH préféraient éviter, l’organisation attire désormais des talents qui choisissent même de sacrifier une partie de leurs revenus pour y rester.
Une nouvelle ère sous Kent Hughes
Comme l’a rapporté DansLesCoulisses, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky ont accepté moins d’argent pour signer des contrats à long terme avec le Canadien de Montréal. La rumeur circulait déjà depuis quelque temps, mais l’agent de Caufield a confirmé que son client a volontairement laissé de l’argent sur la table afin de privilégier la stabilité et le collectif.
« Caufield trouvait qu’il était important de ne pas gagner plus que son capitaine », a précisé l’agent. Slafkovsky a adopté la même approche en acceptant un contrat de huit ans en juillet 2024, démontrant à son tour son engagement envers le projet de l’équipe.
Cette tendance rappelle le cas de Noah Dobson, dont l’agent a lui aussi révélé cet été que le défenseur avait accepté un contrat en dessous de sa valeur marchande afin de pouvoir enfiler le chandail du Canadien.
Un contraste avec l’ancienne direction
Cette nouvelle dynamique illustre bien la différence avec l’ère Marc Bergevin. À l’époque, il aurait été difficile d’imaginer des joueurs vedettes réduire leurs attentes financières pour rester à Montréal. Aujourd’hui, sous Hughes et Gorton, le climat semble propice à bâtir un noyau solide et soudé autour d’une vision commune.
Un impact sur le futur de Lane Hutson?
Ces décisions pourraient avoir une influence directe sur le prochain gros dossier : le contrat de Lane Hutson. Après une saison recrue impressionnante, le jeune défenseur américain est en excellente position pour obtenir un contrat majeur. Cependant, en voyant les choix de Caufield, Slafkovsky et Dobson, il n’est pas exclu qu’Hutson accepte lui aussi une entente qui mise davantage sur la stabilité à long terme que sur le gain immédiat.