
Alors que la saison morte se poursuit, un dossier important pourrait rebondir dès septembre : le contrat de Carey Price.
Selon le réputé journaliste Chris Johnston, il est très probable que le Canadien de Montréal procède à une transaction du contrat du gardien dès que sa prime annuelle sera versée.
Rappelons que même si Price ne reviendra pas au jeu en raison de ses blessures chroniques au genou, son contrat demeure utile sur le plan financier. Pour la saison 2025-2026, son impact sur la masse salariale s’élève à 10,5 millions de dollars.
Carey Price échangé à San Jose?
Une somme considérable qui peut représenter un levier stratégique pour des équipes en reconstruction ou pour celles qui peinent à atteindre le plancher salarial de la LNH, comme les Sharks de San Jose.
Pour ces formations, obtenir le contrat de Price permettrait de gonfler artificiellement leur masse salariale sans avoir à payer ce montant en salaire réel, puisque le vétéran est déjà sur la liste des blessés à long terme (LTIR). Ce type de contrat attire régulièrement les équipes qui cherchent de la flexibilité comptable.
Du côté du Tricolore, l’option de conserver Carey Price sur la LTIR n’est pas idéale à long terme. Bien que cela permette une certaine souplesse, cela complique aussi la gestion des bonis de performance des jeunes joueurs, en plus de limiter la marge de manœuvre pour de futures transactions.
Un rachat du contrat n’est pas envisageable en raison de la nature du contrat garanti et de la condition médicale du joueur. Ainsi, un échange après le versement de la prime contractuelle en septembre devient une solution logique et stratégique pour Kent Hughes.
Les prochaines semaines pourraient donc marquer une étape symbolique dans la transition post-Price du Canadien. L’organisation pourrait non seulement alléger sa masse salariale, mais aussi se donner plus de flexibilité pour bâtir l’équipe autour de ses jeunes vedettes.