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Le repêchage 2024 de la LNH a suscité beaucoup d’attentes, avec des joueurs très prometteurs sélectionnés dès les premiers rangs.
En tête, Macklin Celebrini, choisi premier par les Sharks de San Jose, domine toujours. Le centre cumule déjà 12 points en 8 matchs cette saison dans la LNH et avait terminé la saison 2024-25 avec 63 points en 70 matchs. Celebrini confirme ainsi son statut de premier choix et de leader naturel.
Ici, ce n’est même pas discutable, c’était le choix logique.
En revanche, les choix suivants inquiètent.
Artyom Levshunov, défenseur des Blackhawks de Chicago, n’a que 2 points en 7 matchs, après avoir été limité à 8 points en 25 matchs dans la LNH, la saison dernière. Le Biélorusse peine à trouver sa place dans la ligue, malgré son bon potentiel. Mais bon, on dit souvent que les défenseurs se développent sur le tard. Soyons patients dans son cas.
Le troisième choix, Beckett Sennecke, ailier droit des Ducks d’Anaheim, a marqué 5 points en 8 matchs dans la LNH, un rendement modeste pour un 3e choix global. C’est bon, mais rappelons que les Ducks ont laissé passer Ivan Demidov pour le sélectionner. Sa progression dans l’OHL avait été impressionnante, mais ça sera à suivre dans le show.
Même constat pour Cayden Lindstrom, choisi 4e par les Blue Jackets de Columbus. Le centre de Michigan State University n’a que 2 points en 6 matchs cette saison, ce qui laisse planer des doutes sur sa capacité à traduire son succès junior en performance professionnelle.
Il a été blessé toute la saison dernière, à l’exception de quelques matchs en séries et de la Coupe Memorial.
Ivan Demidov : la révélation inattendue
C’est dans ce contexte que Ivan Demidov, sélectionné 5e par le Canadien de Montréal, s’impose comme une véritable révélation. Avec 9 points en 10 matchs, il se classe premier parmi les recrues de la LNH cette saison. Sa capacité à produire offensivement, sa constance et sa rapidité d’adaptation au style nord-américain contrastent fortement avec les choix précédents, confirmant Montréal dans sa sélection.
Alors que certains choix précoces laissent encore des interrogations, Demidov montre qu’un bon repêchage ne se mesure pas seulement par l’ordre de sélection, mais par l’impact réel sur la glace dès la première saison.
