
Le monde du journalisme québécois est en deuil.
Pierre Foglia, considéré par de nombreux lecteurs comme le plus grand chroniqueur de l’histoire du Québec, s’est éteint plus tôt cette semaine à l’âge de 84 ans. Son départ marque la fin d’une époque, tant son style unique et sa plume acérée ont marqué des générations de lecteurs.
Journaliste et chroniqueur à La Presse pendant plusieurs décennies, Pierre Foglia s’était imposé par une écriture à la fois libre, poétique et engagée. Il abordait les enjeux de société, la culture et le sport avec un regard personnel, souvent teinté d’ironie, mais toujours empreint d’humanité. Sa capacité à provoquer la réflexion, parfois le débat, faisait de lui une voix singulière dans le paysage médiatique.
Depuis l’annonce de son décès, les hommages se multiplient. L’ancien joueur du Canadien de Montréal, Georges Laraque, a partagé un souvenir ému :
« J’ai toujours été un grand fan de Pierre Foglia et je lisais toujours ses articles dans La Presse. Il était différent et n’avait pas peur d’exposer ses opinions ! D’ailleurs, je vous partage un article qu’il avait écrit alors que nous avions un débat. J’avais 18 ans quand je lui avais écrit, et je l’ai toujours conservé. Repose en paix Pierre, et nous débattrons au paradis un de ces jours. »
— Georges Laraque
L’hommage du Canadien de Montréal
L’organisation du Canadien de Montréal a également rendu hommage à Pierre Foglia en publiant un message officiel accompagné d’un extrait de l’un de ses textes sur Maurice Richard. Ce clin d’œil à ses écrits illustre bien la relation particulière qu’entretenait le chroniqueur avec le sport et les figures marquantes de l’histoire québécoise.
Les réactions provenant de tous les horizons — journalistes, athlètes, lecteurs fidèles — témoignent de l’empreinte profonde laissée par Pierre Foglia. Sa plume, parfois dérangeante mais toujours authentique, a inspiré plusieurs générations de journalistes et d’écrivains.