
Un proche d’Ivan Demidov, espoir prometteur du Canadien de Montréal, a récemment fait une déclaration qui soulève quelques inquiétudes.
Bogdan Konyushkov, lui aussi joueur et ami personnel de Demidov, a laissé entendre que ce dernier traverse une période plus difficile depuis son arrivée au Canada. Des propos qui, bien que compréhensibles dans le contexte, rappellent la réalité humaine derrière la transition d’un jeune athlète vers la LNH.
Un été d’adaptation loin des siens
C’est dans une entrevue accordée à un média russe que Konyushkov a mentionné que Demidov s’ennuyait de son pays natal. Après avoir quitté la Russie de manière précipitée pour rejoindre les Canadiens à la fin de la saison, l’attaquant de 18 ans a choisi de rester à Montréal durant toute la saison morte. Une décision courageuse, prise avec sa conjointe, qui visait sans doute à accélérer son intégration dans un nouvel environnement.
Cela dit, ce sentiment de nostalgie est parfaitement normal. Il ne s’agit pas d’un signe d’instabilité ou d’un doute sur son avenir à Montréal, mais bien d’un ajustement émotionnel naturel que vivent de nombreux jeunes joueurs européens. Il faut rappeler qu’il est encore très jeune, et qu’il porte déjà sur ses épaules de grandes attentes de la part de l’organisation et des partisans.
Avec l’arrivée prochaine du camp d’entraînement et de la saison régulière, il est permis de croire que l’ennui fera peu à peu place à l’adrénaline du hockey professionnel. En attendant, il ne serait pas étonnant que Demidov choisisse de retourner en Russie l’été prochain pour recharger ses batteries auprès des siens — un geste tout à fait sain et légitime.