
Alexander Zharovsky, repêché 34e au total par le Canadien de Montréal lors du dernier repêchage, est un joueur très prometteur que le club croyait pouvoir sélectionner plus tôt, puisqu’il figurait en 16e position sur leur liste interne.
Le CH avait d’ailleurs échangé ses choix 16 et 17 aux Islanders pour obtenir Noah Dobson, ce qui explique pourquoi Zharovsky est tombé au 34e rang.
Le jeune attaquant russe est cependant lié contractuellement à son équipe du Salavat Yulaev, en KHL, jusqu’à la fin de la saison 2026-27. Il passera donc encore au moins deux ans en Russie avant d’envisager un départ vers la LNH.
Les finances précaires du Salavat Yulaev pourraient accélérer le départ de Zharovsky
Or, la situation financière du Salavat Yulaev est très préoccupante. Selon le média russe Business Online, le club accumule des dettes importantes depuis plusieurs années, ce qui l’a contraint à libérer des joueurs majeurs. Certains membres de l’équipe ont même menacé de ne pas jouer un match à cause de retards dans le paiement des salaires.
Le club reçoit désormais des fonds sous forme de prêts, ce qui limite encore davantage ses capacités financières. Dans ce contexte, le développement et l’avenir de Zharovsky deviennent un enjeu pour l’équipe.
Viktor Kozlov, l’entraîneur de Zharovsky, a récemment déclaré : « Laissons le Canadien nous visiter, voir comment il voit le développement de Zharovsky, et quand le temps viendra, on pensera à la possibilité de le laisser aller. » Cette phrase suggère que le Canadien pourrait essayer de rapatrier le joueur plus tôt que prévu, notamment si la situation financière du club russe se détériore davantage.
Même si la LNH interdit tout paiement direct aux clubs russes pour libérer un joueur, des solutions existent comme le rachat de contrat par le joueur ou une libération anticipée par le club, comme l’ont fait récemment Ivan Demidov ou Matvei Michkov.
Le Canadien devra donc suivre de près la situation du Salavat Yulaev et l’évolution du dossier Zharovsky, qui pourrait débarquer en Amérique du Nord plus tôt que prévu si les finances russes se dégradent.