
Alors que le Canadien cherche encore à stabiliser sa ligne de centre, un nom surprenant pourrait refaire surface : Nazem Kadri.
Oublié dans bien des discussions, le vétéran des Flames présente pourtant un profil qui cadre avec les besoins criants de l’organisation.
Depuis des mois, la quête du fameux centre numéro deux tourne en rond. Kent Hughes a tenté plusieurs avenues, sans grand succès. Et du côté des jeunes espoirs, rien ne garantit qu’un gars comme Michael Hage soit prêt — ou même destiné — à évoluer à cette position chez les pros.
Kadri comme centre de 2e trio?
Kadri, lui, n’a plus rien à prouver. Avec 67 points l’an dernier dans un contexte difficile à Calgary, il demeure un joueur fiable, combatif et capable de soutenir un rythme de production constant. Dans un environnement structuré comme celui du CH, il pourrait non seulement épauler Nick Suzuki, mais aussi guider les jeunes comme Ivan Demidov.
Le contrat? Oui, il est lourd — quatre ans à 7 M$ par saison. Mais le Canadien a de la marge salariale. Et s’il veut progresser rapidement, il devra accepter de payer pour du talent établi. On ne peut pas toujours espérer que tout passe par le repêchage.
Ce qui complique l’équation, c’est le prix à l’échange. Est-ce que Calgary demanderait un Joshua Roy, par exemple? Peut-être. Mais avec la congestion à l’aile à Montréal, un échange pourrait débloquer plusieurs dossiers en même temps.
Bref, sans être une évidence, Kadri représente une option sérieuse, trop peu évoquée. Il coche plusieurs cases : expérience, intensité, leadership, production.
Et dans une saison charnière où Kirby Dach devra prouver qu’il peut rester en santé et livrer la marchandise, avoir un plan B solide comme Kadri, ce ne serait pas un luxe… mais peut-être une nécessité.