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Un espoir méconnu du Canadien mène la SHL
Crédit nhl.com

Le début de saison de la SHL en Suède a offert une surprise de taille aux amateurs du Canadien de Montréal.

L’attaquant suédois Filip Eriksson, sélectionné en sixième ronde par le Tricolore, est en train de complètement voler la vedette avec le Luleå HF. Après seulement deux matchs, il affiche déjà une récolte impressionnante de 7 points (3 buts et 4 passes), surpassant sa production totale de la saison précédente, où il n’avait inscrit que 6 points en 37 rencontres.

Pour un joueur repêché tardivement, ce départ canon représente un signe encourageant. Il illustre non seulement une montée en confiance, mais aussi une capacité à performer dans l’une des ligues les plus compétitives au monde après la LNH et la KHL.

Une domination inattendue en SHL

Selon l’analyste Grant McCagg, la performance d’Eriksson est d’autant plus remarquable qu’il trône présentement au sommet des pointeurs de la SHL, devant des vétérans établis. À seulement 20 ans, l’attaquant démontre une maturité et une efficacité qui surprennent même les observateurs les plus optimistes.

« Trois passes supplémentaires aujourd’hui pour Filip Eriksson. Il mène maintenant la SHL avec 7 points à ses deux premiers matchs. Il n’a que 20 ans et a été un choix de sixième ronde », a rappelé McCagg sur X, soulignant l’ampleur de l’exploit.

Ce genre de début de saison est rare, surtout pour un espoir choisi aussi tard dans le repêchage. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais la progression rapide du jeune suédois pourrait bien changer la perception qu’on a de lui au sein de l’organisation montréalaise.

Un avenir intriguant à Montréal

L’histoire d’Eriksson illustre parfaitement l’imprévisibilité du repêchage. Alors que plusieurs espoirs de haut niveau mettent des années à s’imposer, voilà qu’un choix tardif attire les projecteurs. Si le jeune attaquant maintient ce rythme ou même une fraction de celui-ci, il forcera sans doute la direction du CH à revoir ses plans à son égard.

Les partisans du Canadien peuvent donc se permettre de rêver un peu. Bien sûr, la prudence reste de mise : deux matchs ne font pas une carrière. Mais ce départ électrisant laisse entrevoir un potentiel qui pourrait un jour s’ajouter à la profondeur grandissante de l’organisation.

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