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Filip Mesar n’est pas encore le joueur d’impact que plusieurs espéraient lorsqu’il a été sélectionné en première ronde du repêchage 2022 par le Canadien de Montréal.
À 21 ans, il est certes encore jeune, mais le parcours qu’il emprunte dans l’organisation soulève des doutes. La dernière saison en est un exemple : Mesar a cumulé seulement 18 points, dont 4 buts, en 42 matchs avec le Rocket de Laval. En séries éliminatoires, l’entraîneur-chef Pascal Vincent ne l’a utilisé qu’une seule fois, préférant miser sur d’autres options plus fiables et productives.
Loin de l’étiquette d’espoir vedette, Mesar est aujourd’hui perçu comme un projet à long terme. Dans une entrevue accordée à un média slovaque, il affirmait que le Canadien de Montréal « compte toujours sur lui ». Toutefois, la réalité terrain démontre qu’il n’est plus perçu comme un futur pilier offensif, et qu’il doit maintenant faire ses preuves comme n’importe quel autre jeune joueur.
Des blessures et une perte de confiance : la saison 2024-2025 difficile de Mesar
Mesar a révélé qu’il avait joué une partie de la saison blessé, notamment en raison de douleurs à l’épaule et de ligaments déchirés à la cheville. Il a même dû se déplacer avec des béquilles pendant un mois, incapable de poser le pied au sol. Ce contexte médical n’a évidemment pas favorisé sa production ni sa progression.
Ces obstacles physiques ont également affecté sa confiance, un aspect crucial pour un joueur à vocation offensive. Sans tomber dans la panique, il devient néanmoins urgent pour lui de rebondir. Le temps commence à peser, et s’il souhaite un jour percer l’alignement du Canadien, il devra impérativement dominer à Laval. Son style de jeu ne laisse pas de place à un rôle défensif ou de soutien. Pour mériter un poste dans la LNH, il doit s’imposer comme un joueur offensif majeur dans la Ligue américaine.
