
Le jeune espoir du Canadien, Filip Mesar, continue de surprendre.
Lors du dernier camp des recrues, le Slovaque avait affirmé qu’il comptait se battre davantage cette saison — une déclaration plutôt inattendue pour un joueur au profil davantage offensif. Cette promesse, il vient tout juste de la mettre à exécution.
Actuellement au camp du Rocket de Laval, Mesar cherche à démontrer qu’il peut jouer un rôle important au sein de la formation dirigée par Pascal Vincent. Et c’est dans un match préparatoire disputé aujourd’hui que l’attaquant a attiré l’attention, mais pas pour ses habiletés offensives cette fois : il a carrément jeté les gants.
Un combat inattendu contre un colosse
Face à Rhett Parsons, un dur à cuire de six pieds trois pouces et 210 livres, Mesar n’a pas reculé. Le contraste de gabarit était évident : Parsons, qui n’a récolté que cinq points en 62 matchs dans la ECHL l’an dernier, a cumulé 116 minutes de pénalité. Autrement dit, un joueur habitué aux affrontements physiques.
Tout a débuté à la suite d’une pénalité commise par Mesar, qui a visiblement attiré la frustration de son adversaire. Malgré le désavantage évident de taille, le jeune attaquant du Rocket a tenu son bout et a impressionné par sa détermination. Ce moment a d’ailleurs enflammé les partisans présents.
Le Rocket de Laval a finalement remporté la rencontre 2 à 1 en tirs de barrage, grâce à un but décisif de Joshua Roy en fusillade. Mais au-delà du résultat, c’est bien la combativité de Mesar qui a retenu l’attention.
Une preuve de caractère
Pascal Vincent, visiblement surpris lors des propos du jeune joueur plus tôt au camp, aura sans doute apprécié cette démonstration de courage et d’engagement. Même s’il n’est pas appelé à devenir un joueur physique, Mesar montre qu’il est prêt à tout pour s’imposer dans l’organisation.
En jetant les gants face à un adversaire plus imposant, il a prouvé qu’il ne recule devant rien. Un message clair : Filip Mesar veut faire sa place à Laval, coûte que coûte.