
Croyez-le ou non, Carey Price fait toujours officiellement partie de l’organisation du Canadien de Montréal.
Plus tôt cette semaine, le gardien vedette a reçu son dernier boni à la signature, une étape qui, en théorie, rend son contrat plus facile à échanger. Mais la question demeure : Kent Hughes parviendra-t-il réellement à trouver preneur?
Selon Frank Seravalli de DailyFaceOff, les chances de voir Price quitter Montréal à court terme sont minces. Pour l’analyste, il s’agit plutôt d’un « long shot ». La raison est simple : même si le CH aimerait se libérer de ce contrat, il faut d’abord qu’une autre équipe de la LNH accepte d’en hériter.
Des options limitées pour Kent Hughes
Certaines formations qui doivent respecter le plancher salarial ont été évoquées dans les discussions récentes, notamment les Sharks de San Jose, les Blackhawks de Chicago et les Penguins de Pittsburgh. Sur papier, accueillir Carey Price pourrait les aider à atteindre la masse salariale, surtout qu’il ne reste que 2 M$ en salaire réel à lui verser d’ici la fin de la saison.
Toutefois, rien ne garantit que ces équipes feront ce geste uniquement pour faciliter la tâche à Kent Hughes. Les dirigeants doivent évaluer si une telle transaction leur apporte un réel avantage, au-delà des considérations comptables.
Du côté du Canadien, libérer la place occupée par le contrat de Price offrirait une marge de manœuvre supplémentaire. Cela permettrait d’aller chercher un joueur d’impact, possiblement le fameux deuxième centre dont le Tricolore a cruellement besoin.
L’avenir de Carey Price reste donc en suspens. Une transaction pourrait survenir rapidement, mais encore faut-il qu’un partenaire se manifeste. Pour l’instant, tout indique que la direction du CH devra patienter encore avant de tourner définitivement la page sur l’ère Price.