
Depuis son arrivée à Montréal en 2020, Josh Anderson est devenu un visage familier et apprécié tant par les partisans que par l’organisation du Canadien.
Son impact va au-delà de la feuille de pointage : il est reconnu pour sa robustesse, son éthique de travail et sa présence dans le vestiaire. Toutefois, un élément déterminant pourrait bien influencer son avenir au sein du Tricolore dans les prochaines saisons.
La transaction qui l’a amené à Montréal remonte au 6 octobre 2020, lorsque Marc Bergevin l’a acquis des Blue Jackets de Columbus en retour de Max Domi et d’un choix de troisième ronde, qui est devenu Samuel Knazko. Depuis, Knazko a joué deux matchs dans la LNH et évolue surtout dans la Ligue américaine. Domi, de son côté, a connu un parcours mouvementé, passant par plusieurs équipes. En comparaison, Anderson est demeuré un pilier constant à Montréal, ce qui donne un net avantage au Canadien dans cette transaction.
Un contrat important… et une décision à prendre
Peu après son acquisition, Anderson avait signé un contrat de sept ans d’une valeur annuelle de 5,5 M$. Malgré quelques séquences plus discrètes, il a globalement livré des performances honnêtes. Son style de jeu énergique, son impact physique et sa combativité font de lui une valeur difficile à remplacer. Mais avec trois années restantes à son entente, la direction devra commencer à réfléchir à son avenir.
Josh Anderson aura 31 ans lors de la saison 2025-2026. Si son niveau de jeu demeure élevé, il pourrait réclamer un nouveau contrat à long terme. C’est ici que la réflexion devient délicate pour Kent Hughes. Montréal ne peut pas se permettre d’octroyer une prolongation trop lourde pour un joueur qui, même s’il est estimé, risque de ralentir dans les années à venir. Si aucune entente ne semble se profiler à l’horizon à pareille date l’an prochain, le directeur général pourrait alors envisager une transaction.
La réalité salariale de la LNH impose des décisions stratégiques difficiles, et Josh Anderson ne fait pas exception. Bien que le souhait général soit de le voir rester à Montréal encore longtemps, son avenir dépendra en grande partie de ses performances et de ses exigences contractuelles. Le dossier Anderson sera donc à surveiller de très près au cours des prochains mois.