
Le Canadien de Montréal connaît un véritable renouveau. Le repêchage récent a été un succès presque sur toute la ligne, même si le dossier Filip Mesar continue de susciter des interrogations.
Le jeune Slovaque affirme toutefois n’avoir rien abandonné et promet un retour en force cette saison.
Ce qui est indéniable, c’est la puissance du noyau actuel du Tricolore. Un groupe jeune, dynamique, et construit intelligemment. Si Kent Hughes récolte aujourd’hui les fruits de son travail méthodique, Marc Bergevin mérite aussi une part du crédit. Après tout, c’est lui qui a fait l’acquisition de Nick Suzuki, dans une transaction qui faisait autrefois sourciller. Certains voyaient son contrat parmi les pires de la LNH. Aujourd’hui? C’est une véritable aubaine.
Un avenir prometteur avec des contrats avantageux
La force du CH réside désormais dans sa gestion salariale. Outre le contrat avantageux de Suzuki, ceux de Juraj Slafkovsky, Cole Caufield, Kaiden Guhle et Noah Dobson sont également à souligner. Ces ententes à long terme, combinées à l’arrivée prochaine de Lane Hutson et d’Ivan Demidov, assurent une stabilité remarquable pour les années à venir.
Selon JFresh, un analyste respecté sur la plateforme X, le Canadien est l’une des rares équipes à avoir verrouillé son noyau principal à un coût très compétitif. En 2029-2030, les salaires combinés de Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Dobson et Guhle ne représenteraient que 31 % du plafond salarial. Pour donner un ordre de grandeur, chacun de ces joueurs coûterait en moyenne 5,5 M$ de moins que le plafond actuel.
Par comparaison, les Maple Leafs de Toronto ont longtemps immobilisé près de 50 % de leur masse salariale sur seulement quatre joueurs. Ce contraste illustre parfaitement le travail stratégique de Hughes, qui bâtit un alignement à la fois équilibré, talentueux et soutenable financièrement.