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Guy Boucher sème la controverse en KHL
Crédit Sportsnet

Quelques mois après son congédiement des Maple Leafs de Toronto, Guy Boucher a rebondi de façon spectaculaire.

L’ancien entraîneur adjoint de la LNH a quitté l’Amérique du Nord pour redevenir entraîneur-chef, cette fois en Russie, avec l’Avangard d’Omsk, une équipe bien connue des amateurs de hockey québécois grâce au passage de Bob Hartley.

Depuis son arrivée en KHL, le Québécois semble avoir imposé rapidement son autorité. Selon Andrew Zadarnowski, Boucher aurait demandé à la direction de se départir de l’un des plus gros noms du club : Vladimir Tkachev. Une décision qui n’a pas tardé à faire réagir.

Tkachev, attaquant vedette de l’Avangard, est aussi le joueur le mieux payé de toute la KHL avec un salaire de 120 millions de roubles. Mais voilà : selon Boucher, ce contrat imposant nuit à la construction d’un alignement compétitif et équilibré. Résultat? Tkachev, qui a raté la majeure partie de la dernière saison en raison d’une grave blessure (déchirure du tendon d’Achille), voit son avenir compromis à Omsk.

Une décision qui ne passe pas en KHL

Cette décision forte reflète la volonté de Boucher de bâtir une équipe à son image, sans compromis. Toutefois, elle ne passe pas inaperçue en Russie. Tkachev lui-même a exprimé son mécontentement publiquement, critiquant indirectement la direction et dénonçant qu’un « entraîneur étranger » puisse avoir plus d’influence que les engagements d’un directeur général local.

Dans un contexte géopolitique tendu entre la Russie et l’Occident, cette sortie n’a rien d’anodin. Elle met en lumière les défis supplémentaires auxquels Boucher pourrait faire face en tant qu’entraîneur canadien dans un championnat aussi particulier que la KHL.

Malgré tout, Guy Boucher montre qu’il n’a rien perdu de sa poigne. Il cherche clairement à créer un groupe soudé, performant et adapté à sa philosophie. Son passage à Omsk pourrait bien relancer sa carrière… tout en faisant couler beaucoup d’encre.

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