
Parmi les anciens joueurs du Canadien de Montréal, peu ont laissé une empreinte aussi controversée que les frères Andrei et Sergei Kostitsyn.
Si leur talent sur la glace a été remarqué à certains moments, ce sont surtout leurs frasques hors glace qui continuent de faire parler, même des années après leur départ de la LNH.
L’ancien défenseur Hal Gill, qui a côtoyé Sergei Kostitsyn tant à Montréal qu’à Nashville, a récemment ravivé le sujet lors de son passage au populaire balado Spittin Chiclets.
Sans mâcher ses mots, il a qualifié Sergei de « mauvaise personne » et de « coéquipier exécrable », affirmant qu’il souhaitait éviter tout contact avec lui après leur expérience commune chez les Predators.
Mais Sergei n’est pas le seul à avoir suscité la controverse. Le journaliste Marc Antoine Godin, sur les ondes du balado Basu & Godin Notebook, a partagé une anecdote tout aussi frappante impliquant Andrei Kostitsyn. Il a rappelé une période trouble où les frères étaient liés à un individu connu pour fréquenter les joueurs et leur procurer de l’alcool et des femmes.
Dans le dernier épisode du Carnet de Basu et Godin, ils partagent des histoires sur les Canadiens de la fin des années 2000 au début des années 2010.
Godin parle de l’époque où les frères Kostitsyn étaient liés à un trafiquant louche qui avait été arrêté à l’époque.
Godin a donc demandé à Andrei Kostitsyn après un match s’il connaissait personnellement ce type connu pour traîner avec les joueurs des Canadiens et « les faciliter avec de la boisson et des femmes ».
Andrei Kostitsyn lui a simplement dit : « Je peux le faire moi-même. »
Une réplique mémorable d’Andrei Kostitsyn
Interrogé à l’époque sur sa relation avec ce personnage, Andrei aurait simplement répondu : « Je peux le faire moi-même. » Une phrase qui, encore aujourd’hui, soulève des sourcils et alimente les discussions chez les amateurs de hockey montréalais.
Qu’on les considère comme de simples talents mal encadrés ou comme des perturbateurs notoires, une chose est claire : les frères Kostitsyn ont marqué l’histoire du Canadien… pour bien d’autres raisons que leurs statistiques.