
Le Canadien de Montréal est encore en construction. Bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes de sa reconstruction, il reste du travail à faire, notamment pour renforcer sa ligne de centre.
L’organisation en est bien consciente, et Jeff Gorton, directeur des opérations hockey, l’a reconnu lors d’une récente entrevue avec RG Média.
L’un des enjeux récurrents lorsqu’il est question d’attirer de nouveaux joueurs à Montréal concerne le régime fiscal du Québec. Les impôts plus élevés peuvent représenter un obstacle, surtout quand on compare avec des marchés comme la Floride, le Texas ou le Nevada, où les taxes sont beaucoup plus avantageuses pour les athlètes professionnels.
Malgré cela, Gorton reste confiant. Il croit que plusieurs facteurs jouent en faveur du Canadien : l’histoire du club, l’ambiance à Montréal, la qualité de vie et le noyau de jeunes talents en émergence. Ces éléments contribuent à faire du CH une destination de plus en plus attrayante pour les joueurs de la LNH.
Certains joueurs peuvent contourner les impôts québécois
De plus, même si les impôts québécois sont élevés, certaines structures contractuelles ou stratégies fiscales permettent aux joueurs de réduire leur fardeau fiscal, en particulier pour ceux qui ne passent pas toute l’année dans la province. Cela atténue l’impact perçu de cet enjeu et offre une marge de manœuvre à l’organisation.
Le Canadien est donc bien placé pour continuer à bâtir son alignement, même si l’acquisition d’un deuxième centre de qualité ne sera peut-être pas immédiate. Les dirigeants restent ouverts et patients, attendant la bonne occasion pour frapper un coup important.
Bref, si l’on regarde les progrès réalisés par l’organisation et la vision à long terme de sa direction, il est clair que le Tricolore n’est pas un produit fini, mais que la fondation est solide. Et avec le bon moment, le bon joueur et la bonne stratégie, Montréal pourrait bien redevenir un pôle d’attraction pour les vedettes de la LNH.