
L’attaquant québécois Jonathan Drouin amorcera un tout nouveau chapitre de sa carrière dans la LNH, lui qui a récemment paraphé une entente de deux saisons avec les Islanders de New York.
À 29 ans, Drouin rejoint un environnement prometteur, dirigé par un visage bien connu : Patrick Roy. Bien qu’il n’ait jamais joué pour l’entraîneur-chef vedette auparavant, Drouin a souvent croisé sa route dans la LHJMQ, et il se dit enthousiaste à l’idée de travailler sous ses ordres.
En entrevue avec le réseau NHL Network, Drouin s’est montré particulièrement optimiste face à cette nouvelle opportunité. Il a souligné la profondeur de l’attaque des Islanders, menée par Bo Horvat et Mathew Barzal, ainsi que la qualité de la brigade défensive, où évolue notamment Alexander Romanov, un ancien coéquipier qu’il connaît bien. Il semble déterminé à s’inscrire comme un contributeur fiable dans cette formation ambitieuse de la Conférence de l’Est.
Un passage difficile à Montréal et une renaissance au Colorado
Interrogé sur les dernières années de sa carrière, Jonathan Drouin a livré un témoignage sincère et émotif. Il a reconnu que son passage à Montréal, marqué par de grandes attentes et une pression constante, l’avait profondément affecté. Il est même allé jusqu’à avouer qu’il avait « perdu la passion du hockey » au cours de cette période.
Ce n’est qu’à son arrivée au Colorado, avec l’Avalanche, qu’il a pu se recentrer. Entouré de joueurs comme Nathan MacKinnon, et soutenu par une organisation solide, Drouin affirme qu’il a retrouvé son amour pour le sport. Il n’a jamais blâmé directement le Canadien, mais ses propos laissent entendre que l’environnement montréalais, aussi exigeant qu’il soit, n’était plus viable pour lui.
Cette confession, bien qu’émouvante, révèle aussi la résilience de Drouin, qui a toujours maintenu des propos respectueux envers le Tricolore. Il demeure attaché à l’organisation qui l’a vu grandir, mais il était manifestement temps pour lui de passer à autre chose. Son arrivée chez les Islanders pourrait marquer un nouveau sommet dans sa carrière, dans un contexte plus stable et moins oppressant.