/https%3A%2F%2Finfolnh.com%2Fapp%2Fuploads%2F2025%2F08%2Ftovhwjexyjvkph2pimzm.webp)
Très rapidement après sa sélection en cinquième ronde (150ᵉ au total) en 2021 par le Canadien de Montréal, Joshua Roy a été considéré comme l’un des plus beaux « vols » du repêchage.
Avec le Phoenix de Sherbrooke, il dominait littéralement ses adversaires, démontrant un niveau de jeu bien supérieur à la moyenne de la LHJMQ. Ses performances exceptionnelles laissaient présager un avenir brillant dans la LNH, possiblement au sein d’un deuxième trio du Tricolore.
L’engouement des partisans québécois était palpable : on voyait en lui un attaquant talentueux, capable de produire de manière constante et de s’imposer rapidement chez les professionnels.
Un tournant manqué au camp d’entraînement
Après des débuts encourageants dans la LNH, Roy abordait le camp d’entraînement 2024 avec un poste à défendre. Malheureusement, il a offert une prestation terne et n’a pas su convaincre le personnel d’entraîneurs. Relégué au Rocket de Laval, il a compilé 35 points (20 buts) en 47 matchs, des statistiques solides mais insuffisantes pour se démarquer comme un futur pilier offensif.
À 22 ans, Roy n’est plus considéré comme un espoir de premier plan. L’émergence de Zachary Bolduc a même fini par occuper l’espace qu’on imaginait réservé à Roy. Comme l’explique Danny Potvin de Fanadiens.com, Bolduc incarne aujourd’hui le profil qu’on attendait initialement de Roy : un ailier capable de produire 50 à 60 points par saison. La différence, c’est que Bolduc a su saisir sa chance dans la LNH.
Une occasion ratée difficile à rattraper
L’arrivée de Bolduc à Montréal envoie un message clair : le Canadien semble avoir tourné la page sur Joshua Roy. Le poste que Bolduc occupera aurait pu revenir à Roy s’il avait performé au camp et démontré une éthique de travail irréprochable. Certains vont même jusqu’à penser que si Roy s’était imposé, le CH aurait pu conserver Logan Mailloux pour d’autres transactions stratégiques, notamment afin de dénicher un deuxième centre.
Aujourd’hui, la voie vers un poste régulier à Montréal semble beaucoup plus compliquée pour Roy, surtout qu’il n’a pas le profil pour un rôle de soutien sur un quatrième trio.
Pour ne rien arranger, Potvin souligne que Roy n’a pas été aperçu à Brossard cet été pour s’entraîner avec des joueurs comme Ivan Demidov ou Patrik Laine, préférant évoluer dans la LSHL. Un choix qui soulève des interrogations sur son engagement à saisir sa prochaine opportunité.
