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Anthony Martineau critique solidement Juraj Slafkovsky
Crédit MONTREAL, QC - NOVEMBER 05: Montreal Canadiens left wing Juraj Slafkovsky (20) tracks the play during the Las Vegas Golden Knights versus the Montreal Canadiens game on November 05, 2022, at Bell Centre in Montreal, QC (Photo by David Kirouac/Icon Sportswire via Getty Images)

À l’aube de sa quatrième saison dans la LNH, Juraj Slafkovsky se retrouve sous les projecteurs comme jamais auparavant.

À seulement 21 ans, l’attaquant du Canadien de Montréal n’est plus considéré comme un simple espoir prometteur : il doit désormais s’imposer comme un joueur d’impact régulier. Pour l’organisation et pour les partisans, le temps des apprentissages touche à sa fin.

Martin St-Louis a d’ailleurs été très clair à ce sujet lors d’un récent point de presse. Selon lui, Slafkovsky ne peut plus être traité comme un jeune de 18 ans à qui l’on doit constamment tenir la main. Le message est limpide : l’urgence d’agir et la volonté de performer doivent se faire sentir dès maintenant.

Or, depuis l’ouverture du camp d’entraînement, les signaux ne sont pas tous positifs, et un épisode récent a particulièrement attiré l’attention.

Anthony Martineau critique ouvertement l’attitude de Slafkovsky

Ce samedi, le journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau, a publié une vidéo de trois minutes dans laquelle il n’a pas mâché ses mots au sujet de l’ailier gauche. Bien qu’il ait rappelé son appréciation pour le joueur et l’homme, il s’est dit complètement déçu de son effort lors de la séance matinale.

Martineau décrit un Slafkovsky manquant d’intensité, incapable de s’imposer dans des exercices pourtant abordables. Jumelé à Darick Louis-Jean, un joueur invité au camp ayant surtout évolué en ECHL, Slafkovsky a perdu ses duels à un contre un sans réagir. Pire encore, plutôt que de démontrer de l’orgueil, il aurait souri et pris les choses à la légère, même après avoir été brassé le long de la rampe et s’être fait briser son bâton.

« Montre un peu de vigueur, fâche-toi et montre que c’est toi le maître à bord », a lancé Martineau, visiblement irrité par ce qu’il considère comme une mollesse inacceptable.

Un rappel à l’ordre nécessaire

Bien sûr, il ne s’agit que d’une seule pratique, et Martineau a reconnu que Slafkovsky ne se comporte pas toujours ainsi. Néanmoins, cet épisode tombe mal dans un contexte où les attentes envers lui sont énormes. Le Canadien mise beaucoup sur son développement, et tout signe de relâchement risque de faire jaser, tant dans les médias que chez les partisans.

Pour Slafkovsky, cette critique publique pourrait servir d’électrochoc. À l’approche de la saison, il lui faudra prouver qu’il a l’étoffe d’un joueur capable d’amener constance et intensité soir après soir. Après tout, être un premier choix au repêchage vient avec des responsabilités que l’organisation et les amateurs n’oublieront pas.

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