
Le nom de Nazem Kadri circule depuis quelques jours dans l’univers médiatique montréalais, alimentant les rumeurs d’une possible transaction avec les Flames de Calgary.
L’attaquant vétéran aurait manifesté un certain intérêt à joindre les rangs du Canadien de Montréal. Toutefois, selon le journaliste Jimmy Murphy, l’état-major du CH ne partagerait pas cet enthousiasme.
Un profil intéressant, mais peu aligné avec la vision du Canadien
Kadri, aujourd’hui âgé de 34 ans, possède encore quatre années de contrat à un salaire annuel moyen de sept millions de dollars. Malgré son âge, il continue de produire offensivement et demeure un centre efficace dans la LNH. Sur papier, il pourrait combler un besoin à court terme chez le Tricolore, notamment en ajoutant de l’expérience et de la profondeur à l’attaque.
Cependant, cette hypothèse semble peu compatible avec la stratégie à long terme de Kent Hughes. Le directeur général mise sur une reconstruction structurée et patiente, axée autour d’un noyau jeune et prometteur. Kadri ne cadre pas dans cette vision d’avenir. Bien qu’il soit encore performant, son profil suggère qu’il pourrait connaître une baisse de régime marquée d’ici quelques saisons. Investir d’importants actifs pour faire son acquisition pourrait rapidement se retourner contre le CH.
Une rumeur qui pourrait cacher un jeu stratégique
L’idée que Kadri aimerait jouer à Montréal n’est pas nouvelle. Originaire de London, en Ontario, l’attaquant a toujours été un partisan du Canadien dans sa jeunesse. De plus, sa clause de non-échange lui permettrait de contrôler son avenir, ce qui rendrait une venue à Montréal théoriquement possible… mais peu probable dans les circonstances.
Pour l’instant, aucune transaction n’est imminente, mais cette situation démontre bien les subtilités des négociations dans la LNH. Même si les partisans montréalais peuvent rêver d’un joueur comme Kadri, il semble que la direction du Canadien demeure fidèle à sa ligne directrice : bâtir pour durer.