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Kent Hughes commente le changement du plafond salarial en séries
Crédit nhl.com

La LNH a confirmé hier d’importants changements comptables qui entreront en vigueur dès cette saison.

Parmi eux, la fin des transactions papier et des doubles rétentions salariales immédiates. Mais la plus grosse annonce reste l’instauration du plafond salarial en séries éliminatoires dès 2026, soit un an plus tôt que prévu par la convention collective.

Jusqu’ici, les équipes pouvaient contourner le plafond en plaçant de hauts salariés sur la liste des blessés à long terme avant de les réintégrer lors des séries. Ce changement vise donc à uniformiser les règles et à éviter des situations jugées inéquitables par plusieurs organisations et partisans.

Kent Hughes favorable à la mesure

Dans une entrevue avec Pierre LeBrun de The Athletic, le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, s’est dit favorable à cette nouveauté.
« Je suis d’accord avec ça. Tant que tout le monde a les mêmes règles, c’est correct », a-t-il affirmé.

Interrogé sur ce qu’il penserait si son équipe pouvait tirer avantage d’un tel système, Hughes a répondu que cela n’avait pas d’importance. Pour lui, l’essentiel est que le terrain de jeu soit équitable entre les clubs.

Quel impact pour le Canadien ?

Dans l’immédiat, cette modification ne change pas grand-chose pour Montréal. Le contrat de Carey Price, bien qu’encore encombrant sur le plan financier, n’affectera pas l’alignement actif en séries puisqu’il ne reviendra pas au jeu. Le problème du CH avec ce contrat demeure plutôt lié à sa gestion quotidienne du plafond en saison régulière.

Cependant, si un joueur clé venait à se blesser pendant la saison — prenons l’exemple de Noah Dobson, le plus haut salarié actif de l’équipe —, le Canadien aurait beaucoup moins de marge de manœuvre pour combler son absence. Avec un effectif déjà proche du plafond, Hughes ne pourrait pas profiter de la même flexibilité qu’auparavant pour ajouter du renfort.

Une décision qui va dans le sens de l’équité

Malgré les contraintes que cette règle pourrait lui imposer, Hughes demeure convaincu que cette mesure est bénéfique pour la ligue. Comme il le souligne, tous les directeurs généraux devront composer avec les mêmes restrictions, ce qui contribue à préserver l’équité entre les différentes équipes.

Un discours qui, visiblement, rejoint celui de nombreux amateurs de hockey, lassés de voir certains clubs profiter des failles du système actuel.

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