
Depuis que Maxime Truman a rapporté, en début de semaine, que Kirby Dach n’était pas encore rétabli de sa blessure au genou, l’inquiétude gagne du terrain à Montréal.
Après tout, le jeune centre est vu comme le deuxième pivot de l’équipe pour amorcer la saison 2025-2026, et plusieurs espèrent le voir évoluer aux côtés d’Ivan Demidov. Mais à l’approche du camp, l’incertitude plane toujours.
Lors de son opération, l’organisation du Canadien avait mentionné s’attendre à une guérison complète avant le début de la saison. Une déclaration qui, logiquement, laissait croire que Dach serait en bonne santé à temps pour le camp d’entraînement. Or, les plus récentes informations ne vont pas exactement dans ce sens.
Dans un texte publié mardi, Eric Engels a affirmé qu’il « n’a jamais été garanti » que Dach serait prêt pour le camp. Il précise toutefois que la réhabilitation du joueur progresse normalement et qu’aucun recul n’a été observé. Ce qui soulève une question centrale : si tout va bien, pourquoi laisse-t-on planer l’ombre du doute à quelques semaines du retour des joueurs sur la glace?
Une stratégie de communication calculée?
Il est possible que le Canadien joue la carte de la prudence dans sa gestion publique du dossier. En gardant le silence sur les détails précis de la récupération de Dach, l’équipe évite de mettre une pression inutile sur ses épaules. Cela lui permet également de conserver un avantage stratégique dans d’éventuelles discussions commerciales.
Prenons le cas de Mason McTavish, par exemple. Si les Ducks d’Anaheim apprenaient que Dach ne progresse pas comme prévu, ils pourraient hausser leurs exigences dans une éventuelle transaction avec le Tricolore. En dissimulant certaines informations, le CH protège non seulement son joueur, mais aussi sa flexibilité sur le marché.
Cela dit, l’écart entre le message initial du club — qui parlait d’une guérison « avant le début de la saison » — et les propos d’Engels — qui mentionne que rien n’a jamais été garanti pour le camp — crée un flou difficile à ignorer. Quelque chose, quelque part, ne tient pas la route.