
Alors que les Oilers d’Edmonton disputent la finale de la Coupe Stanley, un événement troublant vient entacher ce moment sportif majeur.
Stuart Skinner, gardien de but de l’équipe, fait face à une épreuve bouleversante qui dépasse largement le cadre du hockey : sa famille est ciblée par des menaces graves.
Chloe Skinner, l’épouse du joueur, a récemment brisé le silence dans une entrevue où elle a révélé être victime, avec ses enfants, d’intimidation et de menaces anonymes. Ces messages, reçus sur les réseaux sociaux, contiennent des propos violents et des intentions alarmantes. Certains vont jusqu’à promettre de “les éliminer” s’ils les croisent en public.
Ces comportements déraisonnables soulèvent une question cruciale : jusqu’où les partisans peuvent-ils aller au nom de la passion du sport ? Si l’intensité des séries éliminatoires est bien connue, cela ne devrait jamais justifier la haine, l’intimidation ou la violence. Selon les propos de Chloe Skinner, la situation est si préoccupante que la famille a dû embaucher des agents de sécurité, par crainte pour leur intégrité physique.
Le choc est immense.
Ce n’est plus seulement une question de pression sur un joueur : c’est une attaque contre son foyer, ses enfants, sa paix d’esprit. Une dérive aussi grave mérite d’être condamnée fermement.
Ces incidents nous rappellent à quel point certains environnements sportifs deviennent toxiques. Quand le fanatisme prend le dessus, même les familles deviennent des cibles. Comment, dans une société moderne, peut-on tolérer de telles dérives simplement pour une victoire ou une défaite ?
Il est impératif que la Ligue nationale de hockey et les plateformes sociales prennent des mesures concrètes pour enrayer ces comportements. La sécurité des joueurs et de leurs proches doit être une priorité.
À la famille Skinner, nous exprimons toute notre solidarité et espérons que justice soit faite rapidement. Le sport doit rassembler, non diviser ni terroriser.