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Une décision controversée des Ducks pourrait permettre au Canadien d’acquérir un deuxième centre
Crédit Crédit photo: Icon Sportswire

Les Ducks d’Anaheim ont pris une décision qui fait encore beaucoup jaser en mai dernier en embauchant Joel Quenneville comme nouvel entraîneur-chef.

Si certains y voient une occasion de relancer l’équipe, d’autres considèrent toujours cette nomination comme une décision controversée, notamment en raison du lourd passé de Quenneville dans l’affaire des Blackhawks de Chicago.

Or, au-delà de la tempête médiatique, cette embauche pourrait avoir des répercussions directes sur l’avenir de Mason McTavish, une étoile montante de 22 ans qui tarde à signer une prolongation de contrat avec les Ducks.

Des rumeurs d’inconfort autour de McTavish

Selon Dave Pagnotta de The Fourth Period, l’arrivée de Quenneville n’aurait pas fait que des heureux dans le vestiaire. L’entourage de McTavish s’inquiéterait de la place que lui réservera son nouvel entraîneur, connu pour son attachement aux vétérans. Avec l’ajout de joueurs comme Mikael Granlund, certains se demandent si McTavish verra son rôle réduit, ce qui pourrait freiner son développement.

Le centre de 1,85 m et 98 kg a pourtant démontré une progression constante :

  • 2022-23 : 80 matchs, 17 buts et 26 passes

  • 2023-24 : 64 matchs, 19 buts et 23 passes

  • 2024-25 : 76 matchs, 22 buts et 30 passes

Pagnotta résume son profil en une phrase claire :

« McTavish est le prototype parfait d’un 2C dans une formation aspirant à la Coupe Stanley. »

Une option idéale pour Montréal

Pour le Canadien de Montréal, toujours en quête d’un centre numéro 2 derrière Nick Suzuki, McTavish représenterait une acquisition de choix. Talentueux, robuste et déjà productif malgré son jeune âge, il coche plusieurs cases que recherche la direction du Tricolore.

Pagnotta insiste toutefois : une offre hostile n’est pas réaliste, car les Ducks auraient tout le loisir de s’aligner financièrement. La seule possibilité pour le CH serait donc un échange.

Et c’est là que Montréal pourrait avoir un avantage :

  • une banque d’espoirs parmi les plus profondes de la LNH;

  • plusieurs jeunes actifs qui pourraient intéresser Anaheim.

Quelles chances pour le CH?

Rien n’indique qu’Anaheim souhaite activement échanger McTavish. Mais si la tension entre le joueur et son nouvel entraîneur persiste, et si le directeur général Pat Verbeek finit par perdre patience dans les négociations, une ouverture pourrait se présenter.

Pour le CH, qui veut franchir un cap en 2025-26, ce type de transaction pourrait changer le visage de l’équipe.

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