
Le Canadien de Montréal mise sur le potentiel d’Alexander Zharovsky, mais les partisans devront s’armer de patience avant de le voir enfiler l’uniforme du Tricolore.
Sélectionné au 34e rang du repêchage 2025, malgré l’échange des deux choix de première ronde pour acquérir Noah Dobson, Zharovsky était le joueur ciblé par Kent Hughes à ce stade.
Ce jeune ailier droit russe possède un flair offensif rare. Avec 50 points en 45 matchs dans la MHL, sa dernière saison démontre son talent brut. Son maniement de rondelle, sa vision du jeu et sa créativité le placent parmi les meilleurs espoirs offensifs européens de sa cuvée. Toutefois, son développement se poursuivra en Russie pour encore quelques années.
Zharovsky, le nouveau Kaprizov?
Dans une entrevue publiée par Marco D’Amico, l’entraîneur-chef de Salavat Yulaev Ufa, Viktor Kozlov, a indiqué vouloir prendre le temps de bien faire les choses. Il a cité l’exemple de Kirill Kaprizov, qui a passé cinq saisons en KHL avant de s’imposer dans la LNH. Kozlov se montre toutefois ouvert à collaborer avec le CH pour planifier le développement de Zharovsky.
Cette ouverture est encourageante, surtout lorsqu’on la compare au cas plus complexe d’Ivan Demidov. Montréal pourrait donc avoir son mot à dire quant au cheminement du joueur, même à distance.
Physiquement, Zharovsky a encore du travail à faire. Il doit gagner en force pour affronter les rigueurs du jeu nord-américain. Mais s’il poursuit sa progression, il pourrait devenir une pièce maîtresse dans l’avenir du Canadien.
Même si Zharovsky n’arrivera pas à court terme, son potentiel à long terme est indéniable. Dans quelques années, il pourrait représenter un atout majeur pour la formation montréalaise. Le pari de patience du Canadien pourrait bien rapporter gros.