Le Canadien de Montréal a maintenant son Phillip Danault

Avec l’accumulation de choix au repêchage par Nick Bobrov et son équipe, plusieurs espoirs du Canadien de Montréal passent aujourd’hui sous le radar.

C’est le cas d’Owen Beck, un joueur qui s’est pourtant démarqué à chacune de ses étapes de développement.

Au cours du plus récent épisode du Sick Podcast, animé par Tony Marinaro, l’invité Brian Wilde a partagé son évaluation du jeune centre. Selon lui, le plafond de Beck serait comparable à celui de Jake Evans : un joueur fiable, efficace sur 200 pieds et capable de tuer des punitions, mais sans production offensive éclatante.

Tony Marinaro, lui, s’est montré un peu plus optimiste.

Il situe Beck quelque part entre Evans et Phillip Danault.

Même si Danault n’était pas un premier centre typique lors de son passage à Montréal, il a offert un rendement solide dans un rôle défensif avec une contribution offensive constante. Beck pourrait éventuellement produire une quarantaine de points par saison selon Marinaro, tandis que Wilde le voit plus autour de 30-35 points.

Un joueur sous-estimé qui pourrait surprendre

Malgré ses comparaisons modestes, les deux analystes s’accordent pour dire qu’Owen Beck demeure un espoir sous-estimé, surtout pour un joueur repêché au 33e rang.

Si Beck devient le troisième meilleur joueur du repêchage 2022 derrière Juraj Slafkovsky et Lane Hutson, ce serait déjà un succès pour le CH.

D’ailleurs, Wilde a souligné à la blague que même si Nick Bobrov échouait tous ses repêchages futurs, il sera toujours reconnu pour avoir mis la main sur Hutson, le défenseur dynamique au petit gabarit.

Espérons simplement que Bobrov continue de frapper dans le mille, au-delà de quelques coups d’éclat.