Le Canadien sur le point de chambouler son alignement?

Alors que la saison 2025-2026 approche à grands pas, Patrik Laine sait qu’il joue probablement sa dernière carte pour décrocher un nouveau contrat dans la LNH.

L’attaquant finlandais, maintenant dans la dernière année de son entente actuelle, semble plus motivé que jamais à faire ses preuves, et ce, peu importe le chandail qu’il portera en octobre prochain.

Depuis quelques jours, Laine est très actif sur la glace du Complexe sportif CN à Brossard. Il s’y entraîne en compagnie de plusieurs joueurs du Canadien de Montréal, dont le jeune Ivan Demidov, avec qui il partage régulièrement la glace dès les premières heures de la journée. Cette complicité naissante alimente les rumeurs quant à une potentielle place pour Laine sur l’un des deux premiers trios de l’équipe.

Mais cette idée divise les experts. Certains doutent fortement de l’efficacité d’un trio composé de Laine, Demidov et Kirby Dach, citant entre autres les lacunes défensives des deux premiers et l’inconstance du troisième. Un tel regroupement pourrait exposer le CH à des revirements coûteux.

Et si Laine formait plutôt un trio avec Suzuki et Slafkovsky?

Face à ces incertitudes, des voix comme celle de Brian Wilde proposent une option plus audacieuse : intégrer Laine à la première ligne avec Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky. Selon Wilde, le style complet de Suzuki – reconnu pour son sens du jeu défensif – permettrait à Laine de s’exprimer pleinement offensivement, sans trop exposer ses propres faiblesses.

Cette proposition, dévoilée lors d’un épisode du Sick Podcast animé par Tony Marinaro, suscite un réel débat. Wilde y affirme que l’ajout de Laine au sein du trio de Suzuki pourrait solidifier l’ensemble de l’alignement, tout en maintenant le Finlandais dans le top-6.

Si le Canadien souhaite garder Laine dans un rôle offensif de premier plan, mais sans Suzuki à ses côtés, la direction devra toutefois envisager l’acquisition d’un autre centre d’envergure – une tâche loin d’être facile considérant les coûts et la rareté des options disponibles.