Tony Marinaro, quant à lui, a su marquer le paysage radiophonique avec son style coloré, ses opinions tranchantes et sa grande connaissance du Canadien de Montréal. Sa contribution à la popularité de la station, en particulier auprès des amateurs de hockey, est indéniable.
Est-ce terminé la radio sportive à Montréal?
Leur départ risque de provoquer un choc chez les auditeurs réguliers de la station. Ce sont deux piliers qui s’effacent au moment où BPM Sports entre dans une nouvelle ère sous l’égide d’Arsenal Média. En fait, je me demande vraiment si BPM demeurera une radio sportive, car lorsqu’on regarde le catalogue d’Arsenal Média, une entreprise appartenant à Sylvain Chamberland, on constate qu’elle exploite principalement des stations musicales régionales.
Mais bon, comme c’est souvent le cas lors de la vente d’une entreprise médiatique, des ajustements importants s’imposent, et certains talents en font malheureusement les frais.
Malgré tout, Lemay et Marinaro peuvent quitter la tête haute. Leur impact a été significatif, et leur avenir demeure prometteur. Dans le monde des médias, les figures aussi établies rebondissent rarement dans l’ombre. On peut s’attendre à les retrouver rapidement ailleurs, prêts à reprendre le micro pour le plus grand bonheur de leurs auditeurs.
Une page se tourne pour BPM Sports, mais les prochains chapitres de Lemay et Marinaro s’annoncent tout aussi captivants.