Le pire vient de se confirmer pour l’espoir du Canadien Alexander Zharovsky

Alexander Zharovsky, l’un des jeunes espoirs du Canadien de Montréal évoluant dans la KHL, n’a toujours pas disputé de match depuis le début de la saison.

Contrairement à ce que certains pouvaient croire, ce n’est pas en raison d’un manque de talent ou d’une décision des entraîneurs, mais bien à cause d’une blessure survenue en dehors de la patinoire.

Au début septembre, le jeune attaquant russe s’est blessé à la cheville en jouant au basketball. Selon les informations rapportées par Nicolas Cloutier, il souffrirait d’une entorse mineure, ce qui semblait au départ rassurant. Toutefois, les nouvelles récentes en provenance du Salavat Ioulaïev Oufa sont beaucoup moins encourageantes.

Après la rencontre la plus récente de son équipe, l’entraîneur-chef Viktor Kozlov, ancien joueur de la LNH, a confirmé que Zharovsky est loin d’un retour au jeu. Selon ses mots, l’espoir du CH n’est « même pas proche » d’un retour, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes pour la suite de sa saison.

Une absence qui freine son développement

Cette situation est préoccupante, autant pour le Salavat Ioulaïev Oufa que pour l’organisation montréalaise. Lorsqu’un jeune joueur est tenu à l’écart, il perd de précieuses occasions d’apprendre, de s’adapter et de progresser dans un championnat aussi compétitif que la KHL. Le temps de glace et l’expérience en match sont essentiels pour transformer le potentiel en véritable impact.

Dans le passé, le Canadien a souvent encouragé ses jeunes blessés, comme Kirby Dach et David Reinbacher, à demeurer près de l’équipe afin de rester engagés dans le processus collectif. Espérons que Zharovsky bénéficie d’un encadrement similaire pour ne pas perdre complètement le fil durant sa convalescence.

Malgré tout, l’optimisme reste de mise si sa rééducation se déroule bien. Le CH compte beaucoup sur lui pour franchir une étape importante cette saison et démontrer ce dont il est capable dans un contexte professionnel relevé. Son retour sera suivi de près, tant à Montréal qu’en Russie, car il représente un élément intéressant pour l’avenir de l’organisation.