
L’échange impliquant Noah Dobson et le Canadien de Montréal a fait couler beaucoup d’encre, et avec raison.
Le CH a mis la main sur un défenseur droitier de premier plan, jeune, mobile et efficace à la ligne bleue. Un joueur qui répondait parfaitement à un besoin criant de l’organisation… et qui souhaitait lui-même évoluer à Montréal.
Côté Tricolore, c’est un coup de maître signé Kent Hughes. Mais qu’en est-il des Islanders?
Du côté de Long Island, le départ de Dobson laisse un trou béant à la ligne bleue. Oui, Matthew Schaefer est un jeune défenseur prometteur, mais il ne sera pas prêt à combler ce vide dès cette saison. L’acquisition d’Emil Heineman ajoutera de la profondeur à l’avant, mais le secteur défensif, lui, en prend un sérieux coup.
Tony DeAngelo : une solution temporaire… et risquée
Le site NHL Trade Rumors suggérait récemment que Tony DeAngelo pourrait prendre le relais sur la première vague de l’avantage numérique. Sur le plan offensif, cette hypothèse peut sembler plausible : en 35 matchs avec les Islanders l’an dernier, DeAngelo a amassé 19 points, ce qui démontre son aisance avec la rondelle.
Mais le hockey ne se joue pas que sur la feuille de pointage.
DeAngelo, bien qu’excellent offensivement, traîne une réputation bien établie comme défenseur très vulnérable dans sa zone. Le comparer à Dobson et lui confier les mêmes responsabilités défensives pourrait rapidement exposer les faiblesses structurelles du groupe de défenseurs new-yorkais.
À 1,75 M$ pour une saison, son contrat est raisonnable, mais les attentes doivent être réalistes. DeAngelo peut peut-être aider en avantage numérique, mais il n’a ni la constance ni la fiabilité de Dobson à forces égales. Si les Islanders pensent pouvoir le substituer sans impact négatif… ils risquent de tomber de haut.