
Lors du dernier repêchage, le Canadien de Montréal a misé sur LJ Mooney en quatrième ronde.
L’attaquant américain, malgré son petit gabarit, a séduit les recruteurs par son talent et sa vision du jeu. Ce qui a freiné certaines équipes, c’est sa taille, mais le CH a pris le pari, s’inspirant du succès récent de joueurs comme Cole Caufield et Lane Hutson, eux aussi de petite taille mais capables de briller dans la LNH.
Selon les informations officielles de l’Université du Minnesota, où Mooney évoluera cette saison, l’attaquant mesure désormais 5 pieds 8 pouces et pèse 165 livres. Depuis le repêchage, il a donc grandi d’un pouce et pris huit livres, ce qui constitue une progression encourageante pour un joueur de 18 ans.
Des comparaisons prometteuses
Bien sûr, dans les standards de la LNH, Mooney reste un joueur léger, mais sa marge de progression est intéressante. Comme Lane Hutson, qui avait connu un développement physique retardé par une condition osseuse, Mooney semble avoir encore quelques centimètres à gagner et la possibilité de prendre du poids de manière naturelle.
Si LJ Mooney parvient à ajouter un pouce ou deux et à prendre une vingtaine de livres supplémentaires, il pourrait atteindre un gabarit similaire à celui de Marco Rossi, auteur de 60 points la saison dernière. Cela lui permettrait de mieux résister aux contacts et de s’imposer sur la glace, tout en conservant sa rapidité et sa mobilité.
Le Canadien mise donc sur un profil à long terme : un joueur capable de combiner talent offensif, vitesse et progression physique. Mooney ne sera jamais un « gros bonhomme », mais sa capacité à gagner en taille et en force pourrait faire de lui un joueur clé pour les prochaines années.