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Martin St-Louis souhaite éviter la controverse avec ce commentaire

L’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, Martin St-Louis, s’est présenté devant les médias plus tôt aujourd’hui pour répondre aux questions entourant la situation devant le filet.

Le débat entre Samuel Montembeault et Jakub Dobes fait déjà couler beaucoup d’encre, particulièrement en raison du début de saison plus difficile du gardien québécois.

En quatre départs, Montembeault affiche un taux d’efficacité de 0,857, ce qui soulève inévitablement des interrogations quant à sa place dans la hiérarchie. Questionné à ce sujet, St-Louis a accepté d’aborder directement la fameuse question du gardien numéro un à Montréal

Martin St-Louis prône la stabilité et la compétition interne

« On est à l’aise avec nos deux gardiens », a affirmé Martin St-Louis, souhaitant éteindre toute idée de controverse. « Il y aura toujours de la compétition à l’interne, peu importe la position. »

L’entraîneur a ensuite insisté sur l’importance de la gestion de la charge de travail et de l’équilibre dans la saison :

« On a deux bons gardiens. Seront-ils les deux à leur mieux toute l’année ? Non. Alors, tu gères ça, tu gères leur charge de travail et les performances. »

Ces propos confirment que le CH n’entend pas désigner un gardien incontesté, mais plutôt miser sur une approche partagée basée sur les performances et la constance.

Un duo 1A et 1B plutôt qu’un numéro un établi

Pour l’instant, Jakub Dobes semble plus en confiance, mais rien ne garantit qu’il pourrait maintenir le même niveau s’il devait affronter une charge de travail accrue. Selon les propos rapportés par Jonathan Bernier de TVA Sports, le Canadien considère désormais ses gardiens comme un duo équilibré, avec un modèle de « 1A » et « 1B » plutôt qu’un schéma classique de titulaire et substitut.

Ce virage marque une évolution notable par rapport à la saison précédente, où Montembeault était clairement perçu comme le numéro un. Aujourd’hui, la direction du club semble avoir opté pour une stratégie plus moderne et adaptative, privilégiant la compétition et la forme du moment.

Une chose est certaine : le débat entre Montembeault et Dobes ne fait que commencer, mais comme l’a rappelé St-Louis, il est encore trop tôt pour parler de véritable controverse.

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