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Nouvelle pièce d’équipement pour Juraj Slafkovsky
Crédit nhl.com

Lors de son point de presse tenu ce vendredi, en marge du match préparatoire entre le Canadien de Montréal et les Maple Leafs de Toronto, Martin St-Louis s’est exprimé sur la situation de Juraj Slafkovsky.

Rappelons qu’au cours de la rencontre face aux Flyers de Philadelphie mardi, l’attaquant slovaque a subi une vilaine coupure au visage.

L’incident est survenu en début de deuxième période, lorsque Slafkovsky a malencontreusement reçu le patin de son ancien coéquipier Christian Dvorak. Heureusement, il s’agissait d’un geste accidentel, et l’ailier du CH a pu revenir au jeu avec une simple visière, terminant la rencontre sans autres complications.

Cet épisode a néanmoins rappelé à quel point les risques de coupure sont bien réels dans la LNH, où les patins, extrêmement affûtés, peuvent causer de graves blessures.

L’ajout d’un protège-cou sous la visière complète

Durant l’entraînement matinal, Slafkovsky a été aperçu avec un nouvel équipement : en plus d’une visière complète, il portait désormais un protège-cou sous son casque. Une décision de précaution qui a fait réagir son entraîneur-chef.

Martin St-Louis a déclaré :
« Je pense que notre personnel d’entraîneurs encourage certainement les joueurs. Compte tenu de tout ce qui s’est passé récemment et de la façon dont cet équipement est fabriqué, je pense qu’il est possible de se protéger tout en restant à l’aise. Mais c’est aux joueurs de décider. »

Ce commentaire souligne que, bien que l’équipe appuie ce type de protection, la décision finale appartient toujours aux joueurs.

Un débat qui prend de l’ampleur dans le monde du hockey

La discussion autour du port du protège-cou ne date pas d’hier. Plusieurs cas tragiques ont rappelé la nécessité d’équipements supplémentaires. Le plus marquant reste celui d’Adam Johnson, joueur professionnel décédé en 2023 après une coupure au cou reçue lors d’un match en Angleterre.

Depuis cet événement, de nombreuses ligues mineures et organisations à travers le monde ont instauré de nouvelles règles obligeant le port du protège-cou. La LNH, de son côté, n’a pas encore franchi ce pas, mais des voix s’élèvent pour réclamer une mesure obligatoire.

Le cas de Juraj Slafkovsky relance donc le débat. Si certains joueurs hésitent par souci de confort, l’évolution de la technologie permet aujourd’hui de combiner sécurité et performance. Et comme l’a mentionné Martin St-Louis, il s’agit d’une décision individuelle… mais qui pourrait un jour devenir une règle incontournable.

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