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Ducks d'Anaheim Équipe LNH

Mason McTavish dévoile le salaire qu’il souhaite obtenir
Maxime Thériault
Mason McTavish dévoile le salaire qu’il souhaite obtenir
Crédit nhl.com

Mason McTavish est au cœur d’une situation délicate avec les Ducks d’Anaheim.

Le joueur de centre, sans contrat en vue de la prochaine saison, s’entraîne présentement du côté d’Ottawa pour garder la forme, alors même que le camp des Ducks bat son plein à Anaheim. Les négociations sont au point mort et rien n’indique qu’une entente est sur le point d’être conclue.

Selon les informations disponibles, les Ducks ne souhaitent pas offrir à McTavish un contrat à long terme. L’organisation privilégie plutôt un pacte de transition. Cependant, malgré l’impasse, Anaheim refuse catégoriquement de l’échanger pour l’instant.

Des demandes salariales divergentes entre McTavish et Anaheim

David Pagnotta, de The Fourth Period, a révélé récemment les chiffres entourant cette négociation. Les Ducks offriraient un contrat de cinq ans à raison de 5,5 M$ par saison, alors que McTavish vise plutôt une entente de sept ou huit ans, assortie d’un salaire annuel situé entre 7 M$ et 8 M$. Autrement dit, le jeune centre est prêt à accepter un montant inférieur à celui de Nick Suzuki (7,875 M$ par saison) pour s’assurer d’un contrat à long terme.

Cette situation soulève plusieurs questions. McTavish est un centre imposant qui a trouvé son erre d’aller offensivement l’an dernier, ce qui en fait une pièce maîtresse de l’avenir des Ducks. Dans un contexte où le plafond salarial continuera de croître, voir Anaheim hésiter à investir à long terme dans un tel joueur peut sembler étonnant.

L’intérêt potentiel du Canadien de Montréal pour Mason McTavish ajoute une couche de complexité au dossier. Si jamais une transaction devait survenir, il est clair que le prix à payer en actifs serait élevé. Toutefois, sur le plan salarial, son contrat éventuel — situé entre 7 M$ et 8 M$ — ne poserait pas de problème majeur dans la structure du CH.

À l’heure actuelle, les Ducks refusent toujours de discuter d’un échange. Mais comme l’a souligné Pierre LeBrun, si le dossier n’est pas réglé d’ici octobre, tout pourrait basculer. Et octobre, ce n’est qu’une question de jours.

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