
Jonathan Drouin a officiellement trouvé preneur sur le marché des joueurs autonomes. Le Québécois s’est entendu avec les Islanders de New York sur les termes d’un contrat de deux saisons, évalué à 4 millions de dollars par année.
Une entente significative pour celui qui espérait une certaine stabilité, chose qu’il n’avait pas obtenue lors de son passage avec l’Avalanche du Colorado, où il ne signait que des contrats d’un an.
Ce changement d’adresse marque un nouveau chapitre pour Drouin, qui retrouvera un visage familier derrière le banc : Patrick Roy. Le légendaire gardien, aujourd’hui entraîneur-chef des Islanders, aura donc la tâche de relancer un autre attaquant québécois à la carrière en dents de scie. Après une saison encourageante à Denver, Drouin aura désormais la chance de prouver qu’il peut encore contribuer de manière régulière dans un top 6 offensif.
Cependant, certains observateurs émettent déjà des doutes. L’analogie avec Anthony Duclair, un autre joueur québécois talentueux mais parfois critiqué pour son manque de constance et d’engagement, soulève des questions. Patrick Roy, reconnu pour son intensité et son exigence, ne tolère pas la demi-mesure. Le style plus cérébral et discret de Drouin colle-t-il à l’approche de Roy? Ce mariage entraîneur-joueur pourrait être gagnant, mais il présente aussi un certain risque.
Malgré tout, les Islanders misent sur le potentiel encore intact de Drouin. À 29 ans, il possède l’expérience et les habiletés nécessaires pour faire une différence, surtout au sein d’une équipe qui cherche à injecter du talent offensif dans sa formation. Et avec un Québécois comme Mathieu Darche à la direction, le fit culturel et humain semble aussi au rendez-vous.
Ce sera maintenant à Drouin de démontrer qu’il peut s’épanouir dans un nouveau système et redevenir un élément clé sur une base régulière. Une chose est sûre : les projecteurs seront braqués sur lui dès le camp d’entraînement.