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Mike Matheson occupe une place cruciale dans l’alignement du Canadien de Montréal.
Sa valeur, tant sur la glace qu’à l’extérieur, n’est plus à démontrer. Mobile, fiable et expérimenté, le vétéran défenseur rend de fiers services à l’organisation — au point où son absence, en raison d’une blessure, déstabilise clairement la brigade défensive du CH.
Un rôle de pont vers la relève défensive
Dans ce contexte, il semble tout à fait logique de croire que Matheson a encore un avenir à Montréal. Du moins, à court ou moyen terme. Le directeur général Kent Hughes n’ira peut-être pas jusqu’à lui offrir une prolongation à long terme, mais une entente de quelques saisons à salaire bonifié n’est pas exclue, comme l’a souligné le journaliste Eric Engels dans le Sick Podcast.
La réflexion s’inscrit dans une vision transitoire. L’objectif? Laisser le temps à la relève défensive de mûrir. Parmi les espoirs les plus prometteurs, David Reinbacher occupe une place de choix. Le Canadien n’a aucun intérêt à précipiter son développement, et c’est là que Matheson entre en jeu : il sert de tampon entre les vétérans actuels et les jeunes qui s’en viennent.
D’ailleurs, si Reinbacher atteint le potentiel qu’on lui prédit, le top-4 défensif du CH dans quelques années pourrait ressembler à ceci :
Dans une telle configuration, difficile d’imaginer Mike Matheson conserver une place régulière dans le top-4. Cela dit, en attendant que cette relève prenne pleinement forme, son apport demeure essentiel — autant pour son jeu que pour son leadership auprès des jeunes défenseurs.
Un contrat à court terme pourrait donc s’avérer être la meilleure option pour les deux parties. Le Canadien conserverait un pilier en défense, tout en gardant la flexibilité nécessaire pour faire place aux jeunes au moment opportun. Et Matheson, de son côté, aurait l’opportunité de poursuivre son parcours dans une ville et une organisation qui lui tiennent à cœur.
