
Nick Suzuki s’impose de plus en plus comme l’un des meilleurs centres de la LNH.
Après une saison 2024-2025 exceptionnelle de 89 points, dont 30 buts, le capitaine du Canadien de Montréal a franchi une nouvelle étape dans sa carrière. Sa production offensive l’a d’ailleurs propulsé au 6e rang des pointeurs parmi les centres du circuit, juste derrière Sidney Crosby.
Une telle progression n’est pas passée inaperçue. Le réseau NHL Network a placé Suzuki au 10e rang de son classement des meilleurs centres de la ligue.
Une belle ascension quand on pense qu’il occupait seulement la 16e position un an plus tôt.
L’analyste Mike Rupp a d’ailleurs été le premier à le reconnaître : « Je savais que Suzuki était talentueux, mais je ne pensais pas qu’il pouvait atteindre ce niveau. »
La progression statistique de Suzuki est impressionnante depuis son entrée dans la LNH en 2019-2020. Chaque saison, il a amélioré son nombre de points, passant de 41 lors de sa saison recrue à 89 en 2024-2025. La prochaine étape pourrait être d’atteindre le plateau des 90 points et 40 buts, un objectif réaliste au vu de son développement constant.
Our Top 20 Centers Right Now list has a total of:
• 12 Stanley Cups
• 5 Conn Smythe Trophies
• 10 Ted Lindsay Awards
• 8 Hart Trophies
• 8 Art Ross Trophies
• 7 Maurice Richard Trophies
• 3 Selke TrophiesWhat do you think of our list?@NHL | #NHLTopPlayers pic.twitter.com/7xSsx0hpuh
— NHL Network (@NHLNetwork) August 20, 2025
Un joueur complet et un capitaine exemplaire
Au-delà des chiffres, Suzuki est un joueur complet. Utilisé par Martin St-Louis dans toutes les situations, il excelle autant en avantage numérique qu’à forces égales et même en infériorité numérique. Son intelligence de jeu et sa fiabilité dans les trois zones font de lui un centre moderne, capable d’influencer chaque aspect d’un match.
De plus, Suzuki a assumé avec brio le rôle de plus jeune capitaine de l’histoire du Canadien. Sous une pression énorme, il a mené son équipe jusqu’aux séries éliminatoires, démontrant son leadership et sa maturité. Comme l’a souligné Brian Boyle, Suzuki a transformé la déception d’avoir été écarté de l’équipe canadienne en motivation pour prouver qu’il appartient à l’élite mondiale.
Aujourd’hui, il ne fait plus de doute que le Canadien possède en Suzuki une véritable vedette de calibre élite.