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Pierre LeBrun confirme la nouvelle concernant Nick Suzuki
Crédit nhl.com

Les Jeux olympiques d’hiver 2026 approchent à grands pas, et dans le monde du hockey, une nouvelle suscite énormément d’attention : les joueurs de la LNH seront de retour dans le tournoi olympique pour la première fois depuis 2014.

Ce retour change la donne et place plusieurs vedettes de la ligue dans une position où elles doivent prouver qu’elles méritent leur place au sein de leur équipe nationale.

À Montréal, l’un des joueurs les plus scrutés dans ce contexte est sans surprise le capitaine du Canadien, Nick Suzuki. Après une impressionnante saison de 89 points, il s’impose comme un sérieux candidat pour représenter le Canada. Et selon les propos de Pierre LeBrun, rapportés sur les ondes de TSN 690, ses chances sont bel et bien réelles.

Cependant, rien n’est acquis. Suzuki devra surmonter certains obstacles pour convaincre Hockey Canada qu’il mérite sa place parmi l’élite.

Des rivaux sérieux et un dossier incomplet sur la scène internationale

Malgré ses performances remarquables avec le Tricolore, un élément joue contre Suzuki : son absence volontaire aux Championnats mondiaux de hockey lors des trois dernières années. Comme l’a souligné LeBrun, le centre du CH avait ses raisons, et il serait injuste de le juger uniquement sur cette base. Toutefois, au moment de bâtir une formation pour les JO 2026, les dirigeants ne cherchent pas seulement du talent brut : ils veulent aussi des joueurs ayant déjà prouvé leur valeur sur la scène internationale.

Or, Suzuki n’a pas encore cette feuille de route bien remplie. Pendant ce temps, d’autres candidats directs à sa position, comme Robert Thomas — dont le directeur général des Blues de Saint-Louis est aussi impliqué dans la gestion d’Équipe Canada — ou encore le jeune prodige Macklin Celebrini, disposent d’arguments solides. Thomas a déjà tissé des liens dans les hautes sphères du hockey canadien, tandis que Celebrini a impressionné lors des derniers Mondiaux.

La compétition est donc féroce. Suzuki a l’avantage de son talent, de sa constance et de son rôle de leader dans un marché exigeant comme Montréal, mais il devra démarrer la saison en force pour se démarquer. Si ses performances rappellent sa fin de saison 2024-2025, Équipe Canada pourrait difficilement l’ignorer, même en tenant compte de ses absences internationales.

En définitive, Nick Suzuki a son destin entre les mains. Un début de saison éclatant pourrait faire oublier son dossier international incomplet et convaincre les décideurs de lui faire une place au sein de la formation canadienne. Mais encore faut-il qu’il parvienne à surpasser des concurrents qui, sur papier, présentent une candidature plus complète.

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