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Brendan Gallagher nargue sa femme sur Facebook
Crédit nhl.com

Hier, Nick Suzuki a franchi une étape importante dans son rôle de capitaine du Canadien de Montréal : il a accordé sa première entrevue en français, en direct avec Félix Séguin sur TVA Sports.

Pour les partisans, ce fut un moment significatif, puisqu’aucun capitaine du CH n’avait maîtrisé la langue française depuis plus de 25 ans.

L’entrevue a démontré les progrès remarquables de Suzuki. Son français, clair et bien exprimé, illustre qu’il prend au sérieux son apprentissage. Plus impressionnant encore, la majeure partie de ses connaissances provient d’un apprentissage autodidacte, amorcé après un cours de base suivi au secondaire. Ce geste, à la fois respectueux et sincère, renforce son lien avec les partisans québécois et confirme son rôle de leader au sein de l’équipe.

Brendan Gallagher fait aussi l’effort de parler français

Nick Suzuki n’est pas le seul joueur du Canadien de Montréal à s’initier au français. Lors de son passage au 98,5 FM, Brendan Gallagher a surpris les auditeurs en lançant :
« Salut, c’est Brendan Gallagher des Canadiens de Montréal et vous écoutez Bonsoir les sportifs avec Jérémie Rainville. »

Même si Gallagher demeure moins loquace que son capitaine, il a prononcé ces mots avec aisance et une excellente prononciation. Sa conjointe québécoise, Emma Fortin, ne se prive toutefois pas de le taquiner en affirmant que « son français est pourri ». Mariés en 2024, le couple a accueilli son premier enfant en février dernier, ce qui offre à l’attaquant une nouvelle occasion d’apprendre du vocabulaire au quotidien, ne serait-ce qu’avec son bébé.

Un effort qui rapproche joueurs et partisans

Pour les amateurs de hockey québécois, voir des joueurs du Canadien apprendre la langue française est une belle preuve d’attachement à l’équipe et à la culture locale. Bien que personne n’exige d’eux de parler français couramment, l’effort est grandement apprécié. Apprendre une nouvelle langue n’est jamais facile et peut être intimidant, surtout lorsque l’on évolue dans un environnement où le français est la langue maternelle de millions de partisans.

Dans le cas des joueurs européens, l’effort est encore plus considérable, car ils doivent d’abord apprendre l’anglais avant d’envisager de maîtriser le français. Cela rend la démarche de Suzuki et Gallagher d’autant plus louable.

Avec Martin St-Louis toujours à l’aise surtout en anglais, Suzuki et Gallagher auront néanmoins de multiples occasions de pratiquer leur français grâce à la présence d’au moins quatre Québécois dans l’alignement cette saison.

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