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Changement de cap pour Pascal Vincent avec le Rocket
Crédit RDS

La saison 2024-2025 restera marquée dans l’histoire du Rocket de Laval et de Pascal Vincent, son entraîneur-chef.

Arrivé en début de saison sans grandes attentes, Vincent a rapidement transformé l’équipe en une véritable force dominante dans la Ligue américaine de hockey. Le Rocket a terminé la saison avec une fiche impressionnante de 48 victoires, 19 défaites et 5 prolongations, décrochant le titre de la saison régulière et une place en demi-finale des séries éliminatoires.

L’objectif initial était le développement des jeunes joueurs dans un environnement compétitif. Mais selon Vincent, le groupe a rapidement adhéré aux concepts proposés, malgré leur complexité.

« L’équipe était tissée serrée, ce sont de bonnes personnes qui ont embarqué à fond. On n’a pas eu de problèmes de discipline », a-t-il souligné lors du bilan de saison.

Pascal Vincent, qui a auparavant travaillé pendant une décennie avec les Jets de Winnipeg et brièvement dirigé les Blue Jackets de Columbus dans la LNH, vivait un retour au Québec chargé d’émotion.

« J’ai dit aux gars que j’étais fier d’être ici. Cette fierté s’est transformée en privilège. Le Rocket, c’est chez nous. »

Mais cette belle aventure soulève une question majeure : quel avenir pour Pascal Vincent avec le Rocket de Laval? Récipiendaire du titre d’entraîneur de l’année, il pourrait attirer l’attention de plusieurs équipes de la LNH.

Sans s’avancer, Vincent a reconnu que retourner dans la LNH demeure un objectif.

« Je ne sais pas ce qui va se passer. Aujourd’hui je suis ici… ça tourne vite dans le monde du hockey. On fait ce métier, car on veut l’adrénaline de compétitionner. Retourner dans la LNH, je ne l’ai jamais caché, c’est la meilleure ligue au monde avec les meilleurs joueurs et les meilleurs coachs.C’est ça l’objectif personnel, mais je l’ai vécu. Est-ce que d’y retourner, c’est vraiment ce que je veux? Je ne sais pas, ça me prendrait la bonne offre avec la bonne équipe. Présentement, je suis un Rocket de Laval. Je me prépare à revenir l’an prochain. »

On va surveiller ça, évidemment.

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