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Alors que les Canadiens de Montréal amorcent une saison charnière, tous les yeux sont tournés vers Patrik Laine. L’attaquant finlandais entame la dernière année de son contrat de 8,7 millions $ et son avenir dans l’uniforme tricolore demeure incertain.
Sa campagne 2024-2025, marquée par 20 buts en seulement 53 matchs, dont 15 en avantage numérique, a été ponctuée de hauts et de bas. Ses difficultés à cinq contre cinq et ses ennuis de santé soulèvent des doutes au sein de l’organisation.
Le directeur général Kent Hughes ne semble pas pressé de prendre une décision, mais chaque semaine qui passe sans prolongation accentue l’impression que le séjour de Laine à Montréal pourrait être de courte durée. Sa capacité à retrouver la forme et à produire de façon régulière, même hors des unités spéciales, sera déterminante dans les prochains mois.
Bien que les Canadiens possèdent une marge de manœuvre sous le plafond salarial pour 2025-2026, offrir un contrat à long terme à un joueur souvent blessé pourrait s’avérer risqué. Des rumeurs d’échange ont circulé au printemps, mais elles ont été rapidement écartées par la direction. Toutefois, avec une clause de non-échange partielle qui exclut seulement dix équipes, Laine pourrait devenir une monnaie d’échange attrayante si les négociations stagnent.
L’arrivée de Demidov complique le portrait
L’éclosion attendue d’Ivan Demidov, un des meilleurs espoirs du club, complique encore davantage la situation. Bien qu’une association Laine-Demidov pourrait créer une force offensive redoutable, leur manque potentiel de responsabilité défensive pourrait inciter le CH à les séparer.
Le développement de Demidov pourrait même être priorisé par l’état-major.
Si Laine ne parvient pas à s’imposer à cinq contre cinq, Hughes pourrait décider de le transiger avant la date limite. En revanche, une saison convaincante pourrait mener à une prolongation à court terme. Une chose est sûre : la campagne 2025-2026 sera décisive pour l’avenir de Patrik Laine à Montréal.
