
Hier soir, l’informateur Pierre LeBrun a révélé que la nouvelle priorité du Canadien de Montréal est désormais claire : retenir Mike Matheson au-delà de la saison actuelle.
Après avoir réglé les dossiers de Lane Hutson, Kent Hughes et Jeff Gorton, la direction du CH tourne maintenant son attention vers l’un de ses piliers défensifs. Cependant, contrairement aux cas précédents, le dossier Matheson s’annonce plus complexe.
Le vétéran défenseur, qui fêtera bientôt ses 32 ans, approche d’un moment charnière de sa carrière : son prochain contrat pourrait bien être le dernier à forte valeur. Et dans un contexte où Montréal s’efforce de bâtir une culture de joueurs signant à rabais pour le bien collectif, trouver un terrain d’entente avec Matheson pourrait demander des compromis des deux côtés.
« Il est un exemple de ce qu’on essaie de construire. […] On tient Mike [Matheson] en très haute estime. » – Jeff Gorton
Des mots qui traduisent bien l’importance du défenseur au sein du vestiaire montréalais.
Mike Matheson : un modèle de constance et de leadership
Depuis son arrivée à Montréal, Mike Matheson a accepté chaque rôle qu’on lui a confié, sans jamais se plaindre ni relâcher ses efforts.
Sa polyvalence et son professionnalisme ont rapidement fait de lui un exemple pour les jeunes défenseurs du club, que ce soit à forces égales ou en infériorité numérique.
S’il n’est pas exempt de critiques, Matheson a toutefois prouvé qu’il pouvait assumer des responsabilités défensives de plus en plus importantes tout en demeurant productif. Et comme on le sait, la production offensive reste un atout majeur dans toute négociation de contrat.
Le directeur général Jeff Gorton n’a pas voulu confirmer s’il espérait conclure une entente avant que le joueur ne teste le marché, préférant « ne pas donner toutes les réponses ». Néanmoins, ses propos traduisent un réel attachement à Matheson et à ce qu’il représente pour l’organisation.
Gorton a d’ailleurs réitéré son propre engagement envers Montréal, précisant qu’il souhaite être encore en poste lorsque son contrat de cinq ans, qui débutera l’an prochain, prendra fin.